Rock & Folk

Download Festival

09 AU 11 JUIN, BA 217 (BRETIGNY-SUR-ORGE)

- JOSEPH ACHOURY KLEJMAN PHOTO LUDWIG WALLENDORF

La concurrenc­e fait rage parmi les festivals metal et ce rival déclaré du Hellfest fêtait sa deuxième édition.

Délocalisé cette année sur la Base Aérienne 217 à Brétigny-Sur-Orge, le Download Festival fait encore la part belle à la jeunesse pour sa nouvelle édition. Si l’on fait exception des têtes d’affiche, on sent clairement une volonté d’axer le festival vers la jeune génération. Au programme, donc, un vendredi dominé très clairement par Gojira, qui démontre une fois de plus son statut de patron du metal moderne, talonné de près par Kvelertak et son black’n’roll entraînant. Les Américains de Pierce The Veil s’en sortent avec les honneurs tandis que Blink

182 démontre sans peine la vacuité totale de sa musique. Quant à Linkin Park, son récent virage electro-pop n’aura pas franchemen­t été du goût des festivalie­rs. Le samedi, pas grand-chose à se mettre sous la dent :

Solstafir, bien évidemment, et Slayer, qui livre un show parfait comme à son habitude.

Five Finger Death Punch prouve qu’il ne suffit pas d’être de gros rednecks pour être

Pantera. System Of A Down, lui, ne semble être là que pour payer les impôts de ses musiciens. Grosse journée le dimanche, par contre, avec les étoiles montantes françaises de Rise Of The Northstar et leur mangacore efficace et entraînant. Viennent ensuite

Suicide Silence qui bastonne un deathcore brutal et inamical. Architects offre un show sans faute tandis que Prophets Of Rage propose un set d’une efficacité redoutable, mais dénué de la moindre prise de risque. Les millionnai­res de Green Day se fringuent toujours comme des ados en rébellion contre papa et maman, mais livrent un set ultra efficace, tout en tubes et entre chien et loup. On préfère aller danser devant Carpenter Brut, champion de la synthwave post-apocalypti­que et lovecrafti­enne qui ne fait aucun cadeau en live : batteur métronomiq­ue, guitariste aux accents parfois presque funk, et nappes de synthétise­urs qui évoquent tantôt Suspiria tantôt Re-Animator, le set est un sans-faute dansant en diable.

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