Nostalgie bienveillante
C’est un peu le jeu que les pratiquants sérieux attendent depuis des semaines. Voire des mois. “DESTINY 2”, chez Activision, pour PS4, XboxOne et PC, marque le grand retour du FPS futuriste et exigeant, qui avait autrefois divisé avant de séduire, avec ses nombreuses extensions, une large communauté d’adeptes de défouraillage intergalactique et de quête décalée. Le scénario est toujours aussi complexe, riche en propositions diront les plus motivés mais pour les paresseux et ceux qui préfèrent jouer qu’intellectualiser l’aventure, on pourrait résumer “Destiny 2” à un affrontement hors du commun entre des Hommes et des créatures extraterrestres vraiment désireuses d’exterminer toute forme de vie. On a à peine le temps de s’installer dans son canapé que ça mitraille de partout. La séquence d’introduction est admirable et à couper le souffle ! Et on comprend d’entrée que les errances du premier volet ont été gommées. L’efficacité prime et le rythme imposé est véritablement impressionnant ! On retrouve les différentes classes : Titan, Chasseur et Arcaniste, trois façons d’évoluer dans ce jeu vertigineux, trois façons de dézinguer ceux d’en face. Tout est fluide, grandiose, surprenant, haletant. Ce n’est pas qu’un simple FPS mais bien une épopée de survie, une promesse d’abandon. Un plaisir assumé.
L’époque est aux retrouvailles, à la nostalgie bienveillante. En tout cas en ce qui concerne les jeux vidéo. Elle offre la possibilité aux retardataires de (re)découvrir une période dorée, quand posséder une console chez soi relevait, presque, du miracle. Nintendo poursuit donc son travail de rénovation avec la sortie de la “NINTENDO CLASSIC MINI : SUPER NINTENDO ENTERTAINMENT SYSTEM”. Il s’agit bien sûr de retrouver la fameuse console apparue en Europe en 1992, dans un format plus compact. Une console qui avait dévoilé alors quelques uns des titres les plus mythiques dans l’histoire du divertissement virtuel, comme “The Legend Of Zelda : A Link To The Past”, “Super Mario World” ou encore “Super Metroid”. Quand même ! Aujourd’hui, 21 classiques sont intégrés dans la console dont “Super Mario Kart”, “Final Fantasy III”, “Street Fighter II”, “EarthBound”, “Yoshi’s Island”, “Donkey Kong Country”, “Secret Of Mana”, etc. Et il suffit d’un simple câble HDMI (fourni) pour replonger dans ce passé glorieux. Les geeks les plus hardcore auront même la joie de découvrir pour la toute première fois le jeu “Star Fox 2”, suite de “Star Fox” (“Starwing” en France), jamais commercialisée ! Et pourront s’escrimer pendant des heures avec les deux manettes classiques Super NES filaires également comprises dans le pack global. Oldschoolrules!
Les gamers restent des enfants. Ils refusent de vieillir, ils retardent l’échéance... Après deux volets sur consoles plutôt ludiques mais pas forcément inoubliables non plus, vraiment réservés aux plus jeunes, fans de la franchise et capables de faire abstraction des nombreux bugs et défauts de réalisation, Disney et Pixar s’associent avec Warner Bros Games pour proposer “CARS 3 : COURSE VERS LA VICTOIRE”, pour tous supports, au moment où le film du même nom envahit les salles obscures. Après un teasing de plusieurs mois, à coups de campagnes marketing internationales et impossibles à occulter, voilà donc le troisième épisode de la saga motorisée et haute en couleurs. L’intrigue reste basique : il s’agit ici de parcourir la vingtaine de circuits proposés afin de devenir le plus grand pilote de l’histoire. On retrouve les héros habituels, évidemment, avec, en têtes de gondole, Flash McQueen, le bolide rouge et rigolard et son pote lunaire et loufoque Martin. Chaque nouvelle victoire débloquant de nouveaux véhicules (plus de vingt au total). Comme pour le film d’animation, les développeurs ont ici redoublé d’efforts pour offrir une version très moderne, ultra réaliste (s’il est possible de parler de réalisme quand les voitures parlent et balancent des vannes sans jamais souffler...), aux effets spéciaux franchement jubilatoires. Plusieurs modes sont au programme : des courses simples aux affrontements impitoyables à coups de lance-roquettes et de missiles téléguidés en passant par des concours d’acrobaties aériennes tout simplement bluffantes et des derbies dédiés au carnage très immersifs. C’est ultra speed, amusant et jamais répétitif.
Enfin, “LEGO NINJAGO, LE FILM : LE JEU VIDÉO”, chez Warner Bros Interactive Entertainment, pour tous supports, permet de prolonger l’expérience du long-métrage et d’incarner l’un des nombreux ninjas bien décidés à protéger leur île des attaques du méchant Lord Garmadon et ses armées de requins. Comme pour tous les autres titres dédiés aux petites briques colorées, on adhère à cette nouvelle déclinaison avec une joie tout à fait délirante. Encore !