Quelle époque hippie
Eux aussi ont tenté de séduire le public hippie grandissant, mais tous n’ont pas réussi leur mue psychédélique avec autant de talent que les Pretty Things ou les Small Faces. Quelques freak outs improbables.
Kenny Rogers & The First Edition “JUST DROPPED IN”
Chanson anti-drogue écrite par Mickey Newbury, “Just Dropped In” devient, grâce à la bonhomie d’un Rogers en roue libre, un hymne psychédélique et un déraillage étonnant pour son interprète.
Sonny Bono “I JUST SIT THERE”
Sans Cher, Sonny part en vrille sur “Inner Views” son seul et unique album solo et s’amuse avec des sitars pour ce qui reste le titre le plus formidablement barré de sa discographie.
The New Animals “YES I’M EXPERIENCED”
Bouleversé par le festival de Monterey en 1967, Eric Burdon devient prosélyte du psychédélisme. S’il reste quelques gemmes de cette période, cette réponse à Hendrix est d’une naïveté confondante.
The Monkees “CAN YOU DIG IT”
Lassés de n’être que des teenidols, les Monkees ont accompli un suicide commercial splendide avec le film psychédélique “Head” (au scénario écrit par Jack Nicholson). La BO est à l’avenant de ce film nonsensique.
William Shatner “LUCY IN THE SKY WITH DIAMONDS”
Dans l’espace, personne ne vous entendra tripper ! Cette reprise de 1968 par le capitaine Kirk de “Star Trek” est aussi barrée que grotesque, un classique malgré lui.
Sacha Distel & Brigitte Bardot “LA BISE AUX HIPPIES”
Conçue pour le “Sacha Show” de novembre 1967, cette pochade au sitar omniprésent conçue par Serge Gainsbourg parvient à être encore plus kitsch que le “Scoubidou” du crooner.