Rock & Folk

Featuring Myles Kennedy And The Conspirato­rs

“Living The Dream”

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ROADRUNNER/WARNER Quand un musicien renommé réalise, coup sur coup, trois albums en compagnie des mêmes personnes depuis 2012, est-il possible d’écrire que ce “Living The Dream” est quasiment un disque enregistré par un groupe, davantage qu’un projet solo avec une star à l’intérieur ? La réponse est dans ces chansons solides et compactes. Pour ce projet, le planning initial a été quelque peu perturbé par la réconcilia­tion des Guns N’Roses en 2016. Bien des péripéties plus tard, Slash et ses Conspirate­urs trouvent enfin du temps pour finaliser l’entreprise aux Snakepit Studios II, nouveau home studio de l’homme au chapeau depuis 2016. Equipé d’une console analogique API 1608, l’endroit sonnait suffisamme­nt bien pour que le producteur habituel, Michael Elvis Baskette, puisse tout mettre en boîte, à l’exception de la batterie, captée dans un lieu plus vaste. En une douzaine de titres emballés dans un superbe visuel de Ron English, l’album joue, évidemment, la carte du mur d’amplis Marshall poussés à un volume indécent. Le fan peut également féliciter Slash d’avoir recruté Myles Kennedy, un chanteur qui couvre quatre octaves. A l’écoute de “Read Between The Lines”, “Mind Your Manners”, “Sugar Rain” ou de “Slow Grind”, l’amateur de riffs vintage va en avoir pour son argent. Les autres trouveront, peut-être, un manque de concision quant à la longueur de quelques titres. C’est le prix à payer quand le patron est guitariste. En revanche, tout le monde appréciera l’ironie contenue dans le titre de l’album envers le président en place. GEANT VERT

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