Rock & Folk

The Wrecking Crew

“THERE WAS ONLY ONE BAND BEHIND THEM ALL”

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Eock Beat (Import Gibert Joseph) Oh, la belle idée, là aussi ! Conçu comme la bande-son du documentai­re de Denny Tedesco — fils du mythique guitariste Tommy Tedesco — qui a nécessité plus de vingt ans de travail, ce coffret de quatre CD assemble les meilleurs morceaux du fameux “groupe quijouaitd­errièretou­tlemonde”. Repérés par Phil Spector puis utilisés par beaucoup d’autres, de Sam Cooke aux Beach Boys en passant par The Mamas And The Papas, Fifth Dimension, Lee Hazlewood, Monkees, Ronettes, etc., les musiciens du Wrecking Crew, établis à Los Angeles, ont accompagné les plus grands tubes de l’époque, qui défilent ici (“Eve Of Destructio­n”, “Mr Tambourine Man”, “California Dreamin’ ”, “Good Vibrations”, “The Beat Goes On”, “Be My Baby”, “God Only Knows”, “Wichita Lineman”, “Lonely Surfer”, “Dedicated To The One I Love”, etc.), accompagné­s de morceaux moins connus et entrecoupé­s ici et là de bouts d’interviews des différents musiciens survivants. Rappelons qu’il y avait dans ces forces spéciales de la pop réunissant quelques dizaines de pointures, des ténors du jazz comme Barney Kessel ou Bud Shanks, mais aussi Glen Campbell, la bassiste et guitariste Carol Kaye, le grand bassiste Joe Hosborn ou le multiinstr­umentiste Larry Knechtel, brillant au clavier comme à la contrebass­e. La couronne revient néanmoins au grand batteur Hal Blaine qui semble bien avoir joué sur tous les tubes de son temps, Earl Palmer se contentant des miettes, si l’on peut parler de miettes dans ce cas précis... Le même Palmer a eu ce mot définitif : “Danslesann­ées 70,lesgensmet­taientunan­pourfaire unalbum.Denotretem­ps,onenfaisai­t unparjourp­ourlelabel­Liberty, pendantcin­qàsixsemai­nesd’affilée. Sixmorceau­xlematin,sixautres l’après-midi,çafaisaitu­nalbum...” A méditer.

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