Rock & Folk

Dandiscogr­aphie

- BASILE FARKAS

“Dandys Rule OK” (1995)

Tout ce qui plaît chez ces Dandys est déjà présent : de bons refrains, des choeurs, une jam cosmico-crétine (“It’s A Fast Driving Rave-Up”, en trois parties...) et un amour certain du calembour (“Lou Weed”). Et cette pochette immaculée, bien sûr, est une autre référence pop finaude.

“The Dandy Warhols Come Down” (1998)

Courtney Taylor et ses amis sortent le grand jeu. Des tubes pour doux drogués, enrobés par le Korg MS-20 de Zia McCabe et les guitares atmosphéri­ques de Peter Holmström. Longtemps, Taylor se lamentera à propos du mix de “Come Down”, trop commercial selon lui. Sa version, surnommée Black Album et refusée par Capitol sortira des années plus tard, une bouillie ratée...

“Thirteen Tales From Urban Bohemia” (2000)

Porté par des singles irrésistib­les (“Get Off”, “Bohemian Like You” et son riff Keith Richards), “Thirteen Tales”, globalemen­t très bon, possède aussi quelques plages un tantinet pénibles : celles où le chanteur joue au crooner sur des morceaux au ralenti.

“Welcome To The Monkey House” (2003) Chic, le rock est de nouveau à la mode. Que font les Dandy Warhols ? Un album rempli de synthés 80, produit notamment par Nick Rhodes de Duran Duran. Oui, mais “Monkey House” est fantastiqu­e. Une orgie de chansons glam, pop et clinquante­s. Longtemps, Taylor se lamentera à propos du mix de “Monkey House”, trop commercial, etc. Même histoire. “Odditorium Or Warlords Of Mars” (2005)

Avec le chèque de la pub Vodafone, Courtney s’est acheté un entrepôtla­boratoire à Portland, l’Odditorium. L’occasion d’enregistre­r en autarcie le dernier très bon disque du quartette. Question posée dans “All The Money Or The Simple Life Honey” : argent et bonheur sont-ils compatible­s ? Capitol décide pour le groupe : on veut avant tout votre bonheur.

“...Earth To The The Dandy Warhols...” (2008)

Sans major pour exiger un album vendable, la bande de Portland se retrouve livrée à elle-même. C’est le début d’une grande période de vacances, ininterrom­pue à ce jour. Le disque : un gloubi-boulga fait de funk bancal, de country, de jeux de mots...

“This Machine” (2012)

Le sens de l’humour méta des Dandys atteint son sommet : la pochette cite celle de “Monkey House” qui elle-même était un double hommage à Andy Warhol (la banane du Velvet Undergroun­d et le zip de “Sticky Fingers”). Et la musique ? Plus rock, mais peu inspirée.

“Distortlan­d” (2016)

Tout comme Anton Newcombe, les Dandy Warhols ont désormais une vie rêvée : liberté d’enregistre­r, concerts réguliers, indépendan­ce totale. Cela donne des albums dispensabl­es (les deux précédents) ou plutôt réussi (celui-ci).

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