Rock & Folk

Si vous avez d’autres idées comme ça, gardez-les, s’il vous plaît...

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Tournée générale

“Tiens, si je commandais un spritz ?” (Jon Spencer). “Le Cinzano... personne n’en boit plus aujourd’hui” (Neil Hannon). “Ils (Grindhouse) sont gros, moches, exhibent fièrement leurs bedaines et sentent la bière”. Tentative de réactivati­on du mythe de la rock star leveuse de coude, que corrobore le récent “Wines

And Champagne” de Adam Green... Preuves accablante­s : The Voidz avec cet hymne préventif (et définitif) de 2018 : “Think Before You Drink”. Dans les nineties, les American Music Club de Mark Eitzel, qui se posent en experts avec cette question : “How Many Six Packs Does It Take To Scr*w In A Light ?”. Plus sentimenta­ux, les Lambchop : “The Man Who Loved Beer”. Playlist. A consommer avec (im)modération. “Have A Drink On Me” (AC/DC), “One Scotch, One Bourbon, One Beer” (John Lee Hooker), “How Many Six Packs Does It Take To Scr*w In A Light” (American Music Club), “Cryin’ In Your Beer” (Stereophon­ics), “There’s A Tear In My Beer” (Hank Williams), “Bubbles In My Beer” (Bob Wills & His Texas Playboys). “I Am Drinking Again” (Will Oldham), “Bacardi” (Nada Surf), “Tequila” (Ventures), “Tequila Sunrise” (Eagles), “Wine” (Raveonette­s), “Strawberry Wine” (Ryan Adams), “Sour Wine” (Q65), “Summer Wine” (Lee Hazlewood), “Cheap Wine” (Rain Parade), “White Wine And Fried Chicken” (Hot Chip), “Mexican Wine” (Fountains Of Wayne), “I Need Some Fine Wine And You, You Need To Be Nicer” (Cardigans), “Pass Me Down The Wine” (Oasis), “Two More Bottles Of Wine” (Emmylou Harris), “Spill The Wine” (War), “Drink Wine” (Methyl Ethel), “Lilac Wine” (Jeff Buckley). “The Band Drinks For Free” (Fleshtones), “Last Of The

Big Time Drinkers” (Stereophon­ics), “What The Driven Drink” (Oh Sees), “Somebody Put Something In My Drink” (Ramones), “Alcohol” (Kinks), “Milk And Alcohol” (Dr Feelgood), “Cigarettes & Alcohol” (Oasis). “Alcoholida­y” (Teenage Fanclub), “Last Call For Alcohol” (Fraternity Of Man). “Whatcha Drinkin’ ” (Hüsker Dü). “Think I’ll Stay Here And Drink” (Merle Haggard), “Drink All Day” (Byrne), “A Glass Of Champagne” (Sailor), “Black Champagne” (Luna), “Champagne Supernova” (Oasis). “Cocktails” (Dennis Wilson), “Brandy Alexander” (Ron Sexsmith), “Bad Liquor” (American Music Club). “I’m Drinking Canada Dry” (Flying Burrito Brothers), “Drinkin’ And Thinkin’ ” (William Bell), “There’s No Drinking After You’re Dead” (Paul Weller), “If Drinking Don’t Kill Me (Her Memory Will)” (George Jones), “Drunken Tears” (Quasi). “Sketches For My Sweetheart The Drunk” (Jeff Buckley), “You Only Call Me When You’ Re Drunk”

(Ed Harcourt). “Drunk Girls” (LCD Soundsyste­m), “Drink, Drank, Drunk” (A Sunny Day In Glasgow), “Drunk In LA” (Beach House), “Drunk On The Stars” (Smog), “Too Drunk To Dream” (Magnetic Fields), “Too Drunk To Fuck” (Dead Kennedys). “Don’t Come Home A-Drinkin’ (With Lovin’ On Your Mind)” (Loretta Lynn), “Don’t Mix Your Drinks” (Elbow), “Don’t Drink Poison” (Le Tigre), “Think Before You Drink” (The Voidz), “Drink The Elixir” (Salad). “A Drinking Song” (The Divine Comedy), “Alabama Song (Whisky Bar)” (Bretch/ Weill, The Doors), “Bottle Song” (Radar Bros). Groupes : Whiskeytow­n ; Eugene McGuinness ; Beasts Of Bourbon ; The Drink. Citation : “Le fait de boire est une convention sociale, et ça vous marginalis­e de vous y soustraire” (Johnny Marr). Pas mieux. Mot de la fin : “Cheers” ! EDDY DUROSIER

The Connaisseu­r

Coucou, je vous remercie pour mon père (connaisseu­r) de m’avoir envoyé le CD des Raconteurs. Un grand merci à vous.

AMBRE WILLIATE

Imprimer la légende

Salut R&F et merci d’exister. Pourriez-vous légender vos photos, surtout lorsque vous présentez un groupe ? Exemple dans le numéro 626 (putain déjà !), pages 20/21 l’interview de Ride, qui est Mark Gardener, qui est Andy Bell sur l’image légendée “Photo DR”. Cordialeme­nt.

DIDIER

L’algorithme

Cher Thom Yorke, dans les... vous avez aimé... vous aimerez aussi, moi c’est Radiohead qu’on me propose... c’est con, non ? BOX VOCAL

Puissance crue

Iggy ou Bowie mix peu importe. “Raw Power” est un putain d’album. Et il restera pour la postérité la chanson ultime : “Search And Destroy”. Rien ne pourra l’égaler. Beaucoup ont essayé, en vain... S’il fallait ne retenir qu’une seule chanson pour l’île déserte, ce serait celle-là. BRIGITTE AUBREE

Le grand Max

Aaaaaaah !... Ça, c’est le genre de groupe qui fait plaisir. Et pourquoi ? Parce qu’il rappelle à tout le monde qu’il faut prendre le rock’n’roll pour ce qu’il est vraiment : un truc pas raffiné du tout, carrément idiot, vulgaire, libidineux sur les bords et bruyant ! D’ailleurs, est-ce vraiment de la musique ? Pas sûr. C’est aussi (autant ?) une histoire d’image. Et Amyl And The Sniffers, côté image, c’est le grand chelem, comme en témoigne une de leurs dernières vidéos : “Some Mutts (Can’t Be Muzzled)”, où on peut admirer : une blondinett­e maquillée vulgaire, gesticulan­t comme une possédée, vous montrant son derrière où est inscrit son nom sur un terrible short Le Coq Sportif (le même que Maxime Bossis) ; un guitariste ressemblan­t à votre copain de cinquième en 1984, celui qui avait des Americana, un jeans elastis et le logo d’AC/DC mal dessiné sur sa trousse ; un bassiste qui semble sorti de la banlieue de Gdansk, période Solidarnos­c ; un batteur à chemise de bucheron et à la coupe de cheveux comme on n’en fait pas. En onze morceaux et vingt-neuf minutes, ce disque vous transforme immédiatem­ent en adolescent cramé, dodelinant bêtement de la tête, la bave aux lèvres, sur le point d’hurler : “A boire, ou je tue Thom Yorke !” Ne posez pas votre cerveau très loin, des fois que... Alors les pénibles diront que ça ressemble à un vieux groupe de punk, que la fille chante comme

Ari Up ou Poly Styrene... Ouais, bon... on va arrêter de s’inquiéter pour eux, c’est pas notre faute s’ils ne comprennen­t rien à l’évangile selon Johnny Thunders. On écoute cet album à plein volume, la tête remplie du bruit salvateur, attendant la poussée d’hormone et se disant que ça fait vraiment chier de réviser son bac. On aurait plutôt envie de jouer de la guitare électrique, même mal. CAILLOU

Les Beatles ?

Imaginez les frères Jacques avec des guitares électrique­s et une coupe au bol. Vous pensez à qui ? PATRICK MOALIC

Nostradani­el

Dans le courrier des lecteurs de l’avant-dernier numéro, Didier C dit “Bon, les trois dingos Syd, Skip et Roky ne sont plus parmi nous, mais il reste Daniel Johnston...” Si vous avez d’autres idées comme ça, gardez-les, s’il vous plaît... PUNK80S

La politique du clic

A l’occasion du décès du génial

Ric Ocasek, on a pu lire la phrase suivante – reprise bêtement par tous les médias : “Avec Ocasek au micro, The Cars a produit des hits comme ‘You Might Think’, ‘Shake It Up’, ou ‘Drive’”. En lisant cela, l’auditeur lambda pensera que le célèbre “Drive” était chanté par Ocasek... Manque de bol, c’est un autre membre du groupe, Benjamin Orr (lui aussi décédé, prématurém­ent, en 2000), qui tenait le micro pour ce qui allait devenir leur plus grand hit. On vit une époque formidable où, quand une ânerie est écrite dans une dépêche, elle est démultipli­ée comme des petits pains sur tous les sites d’informatio­n, tant il est vrai que le copier-coller est désormais l’outil principal de ces derniers. Mais bon, rien de grave (isn’t it ?) : ce n’est que de la musique et nous sommes en France... J’en profite pour formuler une requête : il serait agréable de lire dans votre vénérable mensuel (qui, lui, ne pratique pas la politique du clic) un article sur l’histoire de ce groupe immense (trop souvent sous-estimé)... même si j’ai conscience que le titre du magazine n’est pas Rock&Pop ! J’ai presque envie de dire hélas... VINCENT PRIQUE

Moines Psychotiqu­es

C’est bio et local. Foncez voir sur scène The Psychotic Monks (la baffe du moment) avant qu’ils soient trop gros et trop ringards (Oasis/ Muse/ U2 etc.)

JACK FLASH

Le retour du progressif

Bonjour à tous, je m’appelle Philippe, j’ai 56 ans, et lors d’une insomnie nocturne, j’ai allumé la lumière et commencé à lire mon magazine de rock préféré. Et il m’est venu cette réflexion : “Etre rock en 2019, c’est d’avoir toujours à portée de main ses verres progressif­s pour lire les articles de R&F écrits en caractères blancs sur fond noir”. Bien à vous PHILIPPE

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