ELO, it’s me

Après 15 ans de sommeil, le 21ème siècle a vu Jeff Lynne relancer son groupe éternel sous un nom rebrandé. Mais ça ne s’est pas fait en un jour.

Electric Light Orchestra

“Flashback” (2000)

Un coffret best of avec outtakes (“Love Changes All”) finalisées pour l’occasion. Suivra une campagne de rééditions pleine de morceaux bonus fulgurants (“Latitude 88 North”).

Electric Light Orchestra

“Zoom” (2001)

Jeff a récupéré le nom pour une somme qu’on imagine rondelette et transforme en nouvel ELO ce projet solo. Plusieurs titres (“Moment In Paradise”, “Lonesome Lullaby”) auraient pu (dû) finir sur les best of.

Trop tôt, personne n’achète.

Electric Light Orchestra

“Mr Blue Sky” (2012)

Jeff substitue ses versions 100% Lynne aux hits de ELO. Désormais, quand on écoutera “Evil Woman” ou “Turn To Stone” dans un film ou une pub, ce sera Jeff et rien que Jeff.

“Je n’aimais pas comment certains de nos vieux disques sonnaient.” Mouais.

Jeff Lynne

“Long Wave” (2012) D’humeur décidément introspective, il sort sous son nom un choix très personnel et attachant de reprises d’oldies radio wilburysées.

Jeff Lynne’s ELO

“Alone In The Universe” (2015) Le titre rappelle que le groupe n’en est plus un, la qualité des chansons (“When The Night Comes”, “Ain’t It A Drag”), qu’on n’y perd pas trop au change. Le fantastique slow d’ouverture (“When I Was A Boy”) raconte la passion quasi autiste de Lynne pour la pop, depuis l’enfance.

Jeff Lynne’s ELO

“From Out Of

Nowhere” (2019) Plusieurs chansons claquent fort : “Help Yourself”, “One More Time” et le morceautitre, triomphal, comme si c’était 1978 et que les charts n’attendaient que lui. L.H