Secrets d'Histoire

Samouraïs, l’éthique des héros

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S’il fallait ne retenir qu’une image du Japon, sûr que celle du samouraï arriverait en premier. L’un des plus illustres d’entre eux, Kusunoki Masashige (1294-1336), possède sa statue sur l’esplanade du palais impérial de Tokyo. C’est dans un texte daté du xe siècle que l’on rencontre pour la première fois le mot samouraï, formé à partir du verbe saburau (servir). Cette caste très hiérarchis­ée de guerriers (et d’administra­teurs), au service du shogun dirigeant le pays au côté de l’empereur, a été à la tête du Japon sept siècles durant. L’ère Meiji, à partir de 1868, signe la fin des samouraïs. Pour être expert en arts martiaux, le samouraï n’est pas qu’un redoutable combattant, il doit aussi savoir lire et calligraph­ier, écrire des haiku (poésies), maîtriser la cérémonie du thé. Dans les principes moraux (bushido) qu’il respecte à la lettre, l’honneur est une valeur de vie intransgre­ssible. Elle est tellement vécue jusque dans ses retranchem­ents que commettre une faute grave ou bien subir une humiliatio­n peuvent entraîner au seppuku, suicide rituel par éventratio­n.

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