La séduction, son arme fatale
La plus jeune soeur de Napoléon possédait un charme indéniable et un sens de la conversation qui suscitaient l’admiration des milieux diplomatique et politique. Si l’on a injustement accusé Caroline d’adultère avec Junot, selon sa biographe Florence de Baudus, il est possible qu’elle ait été la maîtresse de Metternich, ambassadeur autrichien à Paris : « Il lui apporte une autre façon de penser, une vision européenne du pouvoir différente de celle de Napoléon, qui lui permettra peut-être d’être plus lucide que les autres lorsque l’Empire sera sur le point de sombrer. »