4 - Noir, c’est noir
Hals peindrait en une seule touche, sans dessin préparatoire, ce qui expliquerait sa vivacité inimitable. Des analyses ont confirmé l’absence de dessin sous-jacent sur ses toiles mais ont prouvé que sa technique n’avait rien de spontané : il superposait de nombreuses couches de peinture pour arriver à son but. C’est sans doute ce qui rend sa palette subtile, ici quasiment réduite au blanc et noir. Van Gogh était ébloui par la façon dont il magnifiait cette pauvreté chromatique. Il écrivit un jour à son frère Théo : « Frans Hals possède au moins vingt-sept noirs. »