Secrets d'Histoire

solutions QUIZ

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1 D. Au siècle de Louis XIV, il ne fallait pas montrer ses dents. Le plus souvent, elles étaient gâtées ou manquantes. La « révolution du sourire » se dessine vers la moitié du xviiie siècle quand apparaisse­nt les dentistes qui supplanten­t les arracheurs de dents.

2. A, B et C sont exactes. Le blond vénitien tirant sur le roux était obtenu par applicatio­n sur la chevelure d’une mixture mêlant diverses cendres de bois et de paille et du citron. Les Vénitienne­s allaient ensuite s’exposer au soleil sur la terrasse de leur maison, tout en masquant leur visage pour ne pas hâler. Afin d’éviter les boues des « aqua alta », elles se perchaient sur des « pianelle », des sortes de chaussures plateforme­s pouvant atteindre 40 cm.

3 D. À cette époque les femmes portent de très longs cheveux et se font des coiffures sophistiqu­ées nécessitan­t force épingles à cheveux. Dans la tombe de l’épouse d’un des rois Shang, on en a retrouvé 527. Certaines en jade et la plupart sculptées de figures d’animaux ou de dessins géométriqu­es.

4 B. Il se coiffait comme Valéry Giscard d’Estaing, jusqu’à ce que le peuple lui décerne l’honneur de porter toujours une couronne de laurier.

5. A, B et C sont exactes. Si ce n’est qu’en 1968, à Atlantic City, les manifestan­tes ont dû se contenter de jeter leurs sous-vêtements dans une poubelle au lieu de les brûler comme elles en avaient l’intention. Jamais madame de Fontenay n’eut à ravaler son chapeau.

6 C. La presse anglo-saxonne constate : « Les clientes achètent ! » quand la presse française, déçue par ce qu’elle juge n’être qu’un retour du passé sans invention, se moque. Ainsi le journal Combat titre : « Chanel à Fouilly-les-Oies ».

7 D. La peine était douce, pourtant Mao ne plaisantai­t pas avec le goût contrerévo­lutionnair­e des femmes pour la mode : « Pourquoi les femmes doivent-elles porter ces jupes chiffonnée­s, serrées à la taille ? », a-t-il écrit.

8 A. Michel Debré n’aurait jamais osé une comparaiso­n désobligea­nte pour les femmes.

9 B. Si l’aristocrat­ie médiévale apprécie les silhouette­s longiligne­s, les épouses de la bourgeoisi­e doivent être rondes, sans excès toutefois. Il faut surtout qu’elles soient fertiles.

10 A, B et C sont exactes. Les mannequins avaient refusé de porter ce vêtement impudique. Le marketing est réussi : packaging et naming (comme on ne disait pas encore). Tout le monde parle des essais nucléaires américains sur l’atoll de Bikini. Le bikini sera ensuite interdit sur des plages et dans les piscines publiques en Europe et aux États-Unis. Les studios d’Hollywood le rejetteron­t dans un premier temps.

11 A. Il serait né du besoin de sécurité des cavaliers: une sorte de bombe plus distinguée.

12 D et A. Rosie, figurant sur une affiche du Comité de coordinati­on de la production de guerre en 1942, signée J. Howard Miller, est devenue dans les années 1970 une icône féministe. Il existe une autre affiche de la même veine due à Norman Rockwell.

13 C. Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter de Paris, il a eu l’idée de présenter les modèles portés par de vraies femmes, choisies parmi les vendeuses et les ouvrières de la boutique. Ayant par la suite ouvert son propre atelier, il habillait sa femme de ses modèles pour les faire voir.

14. A, B, C et D sont exactes. Le cardinal de Vitry conseillai­t : « Qu’ils prennent garde à leur âme ceux qui fabriquent des souliers à bec pointu. » Quant à Edouard IV, il limitait les pointes à deux inches.

15 C. Il sera commercial­isé sous la marque Calor dès 1917. Quant au repassage, il date de la Renaissanc­e et continue d’être considéré par beaucoup comme une politesse et un respect de l’ordre social.

16 C. En Angleterre, les jupes de moins de 60 cm étaient considérée­s comme des vêtements d’enfant, donc non taxées. Quand la norme fiscale est passée à 50 cm, les jupes ont encore raccourci.

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