ROSSIGNOL
SKIEUR MAGAZINE
LA GAMME
COMME
S
OMW ACE FASTRACK
SUR LA NEIGE
Avec la disparition du Ace, c’est désormais à l’OMW que revient la lourde tâche d’assurer la performance freestyle chez Nordica. Il faut dire que le Ace était une sacrée bombe de park, qui manquait quelque peu d’accessibilité mais permettait justement aux cadors d’avoir une vraie arme de destruction massive. L’OMW joue quant à lui davantage la carte du fun, démontrant un tempérament plutôt docile sur piste qui le rend facile à piloter, sain, stable et capable de monter dans les tours jusqu’à une certaine limite, limite où ne s'arrêtait justement pas l’Ace. Du coup, il manque à l’OMW cette dose de performance alpine qui faisait le succès de son prédécesseur. Pas de souci à déplorer en switch où le ski fait bien le taf et conserve cette belle marge de progression qui plaît aux freestyleurs en devenir. En jib, la légèreté et le peps du OMW en font un pur jouet pour les jeunes freestyleurs en progression et petits gabarits, facile à déformer pour les butters et compagnie, avec ce qu’il faut dans le ventre pour renvoyer en ollie et nollie, d’un module à l’autre, bref, du bon joujou pour se faire plaisir mais qui pourrait décevoir les forts riders. Sur kicker, le poids plume du OMW lui confère la maniabilité nécessaire tandis que son pop permet une bonne sortie de kicker sans trop forcer, même si on en attendait un peu mieux de sa part. Malgré un léger double rocker, l’OMW reste assez limité en polyvalence mais s’avère être le ski de park parfait pour évoluer en toute sécurité et s’amuser sans forcer !
LA GAMME
PAS
SCRATCH SPRAYER STORM 92
ON
SUR LA NEIGE
ROSSIGNOL 2016 SCRATCH PRO, TRIXIE XELIUM
POUR
97
!
SLAT, FS Comme nous l’avons évoqué précédemment, le freestyle n’est plus la grande priorité des gros fabricants et la marque française ne fait pas exception, reconduisant pour une énième saison son modèle phare, l’indétrônable Scratch. Bref, pas de mystère pour ce grand classique sans chichi et sans rocker, qui demeure toujours efficace sur piste, facile à mettre en courbe, stable, accrocheur, bien nerveux quand on le lui demande et docile quand on ne force pas… Monté en arrière, comme l’an passé déjà, sa conduite en switch en pâtit évidemment et s’avère bien moins agréable qu’en normal avec un déclenchement plus difficile et une stabilité discutable. Léger et maniable, le Scratch n’est pourtant pas au top de sa forme en shred, quelque peu pénalisé par son flex un peu raide qui demande de la puissance et qui le rend forcément moins joueur que d’autres skis. En revanche, comme par le passé, le Scratch est au top sur kicker, avec du pop en sortie de tremplin, une maniabilité sans pareil et toujours ce flex bien rigide qui rassure en réception. Agréable en presque toutes circonstances, le Scratch manque toutefois de polyvalence, surtout si vous tentez de l’emmener ailleurs que sur piste ou dans un park.