LES PRÉPARATIFS
UNE FOIS QUE LES STATIONS DE FRANCE ET DE NAVARRE ONT FERMÉ LES UNES APRÈS LES AUTRES À L’HEURE DES PREMIÈRES GROSSES CHALEURS DU PRINTEMPS, UN CREW D’IRRÉDUCTIBLES GAULOIS SKIEURS RÉSISTE ENCORE ET TOUJOURS À L’IDÉE DE RANGER SES PLANCHES. L’ÉQUIPE, COMPOSÉE DE MAËL BORFIGA, CAMILLE BOYER, TANGUY GOASGUEN, VINCENT LOUBIÉ ET ÉTIENNE POMMAT AVAIT TOUT PRÉVU POUR PROLONGER LA PARTIE ET S’OFFRIR DÉBUT MAI TROIS SEMAINES AUX USA.
Un tel voyage, mine de rien, il faut le préparer et quelque peu à l’avance pour ne pas passer à côté des bonnes choses. La base de départ de
SKIEUR MAGAZINE notre réflexion s’est faite autour des stations et zones que l’on souhaitait visiter : logique. Pour le ski, plusieurs choix existent. En Californie : Mammoth Mountain, Bear Mountain, le bassin de Lake Tahoe (Northstar, Boreal, Squaw Valley…). En Oregon : mount Bachelor, Timberline (mount Hood). Bien sûr, le choix de la ou des stations est largement dicté par les conditions de neige durant la saison et pour le coup, nous n’avons pas été vernis lors de notre voyage, avec de piètres conditions. La Californie subit sa troisième année de sécheresse et cela s’est fait ressentir. Qu’importe, les règles écologiques et déontologiques américaines ne sont pas vraiment les mêmes que les nôtres et malgré des rochers et plaques de terre en travers de la piste, tout fonctionnait comme d’habitude, sans parler du passage quotidien en pleine journée d’une dameuse dont le rôle est de saler les pistes ! D’autres destinations semblent être de bonnes solutions comme l’Utah (Alta, Snowbird, Park City, Brighton…) et sa neige fraîche tombée pour la dernière fois le 7 mai et des stations ouvertes parfois jusqu’à début juillet ! L’étape suivante fut de trouver un vol vers le pays de l’Oncle Sam. On ne saurait vous conseiller de vous y prendre en avance puisque les prix évoluent en permanence et il y a toujours moyen de trouver des vols à moins de 650 euros aller-retour. Le prix du vol dépend énormément de l’aéroport choisi et il ne faut pas hésiter à rallier des aéroports de seconde zone où les taxes aéroportuaires sont réduites.