Skieur Magazine

CONCLUSION

-

En résumé, il semble important de ne pas se fixer d’objectifs ou plutôt, le moins possible. Eh oui, on va à l’autre bout de la planète, on casse la tirelire, alors autant rentrer le sourire aux lèvres avec le maximum de souvenirs plutôt que déçu avec la liste de tout ce que vous n’avez pas pu faire, ou qui vous a déçu dans ce (tout de même) beau pays. Un trip ski, ça se passe rarement comme on le veut et le nôtre en a été la preuve. Nous avons peu skié et souvent dans des conditions plus proches de celles connues en octobre en Bretagne que celles des vidéos Windells. Alors heureuseme­nt que notre ligne directrice était « voyager et profiter » plutôt que « skier tous les jours un park immense shapé au laser » ! En plus, ne pas être trop exigeant évite de faire passer nos homologues français pour des râleurs (ce dont tout le monde est persuadé à l’étranger) et ça permet surtout de profiter de moments imprévus comme aller à l’Océan pour une nuit et un petit déj sous la pluie ou une soirée dans un strip-club vegan dans un quartier industriel de Portland... Enfin, c’est un pays à conseiller pour des novices du trip car il y est facile de voyager. C’est très propre et vous pouvez trouver presque n’importe quoi n’importe où à n’importe quelle heure. Les Américains sont très sympas et serviables au premier abord et la côte ouest est parfaiteme­nt adaptée aux touristes. Dans la plupart des cas, être Français permet de recevoir un très bon accueil avec cependant une sincérité peu véridique dont seuls les Américains ont le secret… Les snowparks et leur entretien sont effectivem­ent irréprocha­bles mais comme partout cela varie avec la météo. Les jours où vous ne pouvez pas skier, n’hésitez pas à bouger et admirer les paysages qui sont à couper le souffle. Pour notre part, nous sommes restés sur notre faim. Nous ne pensions pas que le rêve américain, comme son nom l’indique, n’est en fait qu’un rêve ! Pour mettre un peu d’eau dans notre vin, nous pensons que cela est surtout dû à cette météo capricieus­e ajoutée à pas mal de poisse mais aussi à la vision idyllique du pays que nous ont offert les séries B et les vidéos de ski qui laissaient espérer mieux. Comme le budget reste important pour ce voyage (minimum 1 500 euros pour un trip de pince, 2 000 euros pour un trip correct…), certaines destinatio­ns européenne­s peuvent rentrer en concurrenc­e avec les USA à cette période de l’année, surtout si la sécheresse en Californie persiste.

SKIEUR MAGAZINE

Newspapers in French

Newspapers from France