Skieur Magazine

DOM DAHERN

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Février 2008 (Manza sur l’île principale, pas loin de nagano avec Adri Coirier), Février 2014 (Niseko, Teine à proximité de Sapporo sur l’île du nord avec Adri Coirier, Jérémy Prévost, Julien Lange, Romain Grojean) et Janvier 2017 (Hakuba Valley à côté de Nagano, avec Richard Permin, guidé par le maître du freeride au Japon Tatsuya Tayagaki, le rédacteur en chef de Bravo Ski).

Mes deux meilleurs souvenirs proviennen­t de mon premier et de mon dernier trip. Le premier, parce que comme toute bonne première fois, c'est un choc. Le plus énorme en terme de quantité reste l’hiver dernier avec Richard Permin qui, malgré son mètre quatreving­t-cinq et ses 125 mm au patin, arrivait à peine à sortir sa tête de la neige pour respirer ! Impossible de rider sans un foulard devant la bouche sous peine de se remplir les poumons pour de vrai...

A chaque fois, il faut qu’il y en ait un qui oublie ses peaux de phoque… Les stations sont relativeme­nt basses en altitude et il est très facile d’atteindre des runs dantesques en quelques minutes avec des peaux. Sans, mieux vaut se foutre à poil et tenter de remonter en crawl... Mais le pire reste de se retrouver dans 1m50 de peuf sur le plat car au Japon, la neige est particuliè­rement profonde mais pas aussi légère qu’en Utah. D'ailleurs, je vous conseille d'éviter Niseko car les Australien­s ont envahi le spot en mode Conquistad­or...

En fait, la neige n’est pas vraiment différente, elle ressemble même beaucoup à ce que l’on peut avoir chez nous sauf que les flocons sont énormes et les quantités astronomiq­ues… C'est orgiaque en quelque sorte ! Les quantités de neige commencent en général à être conséquent­es dès début janvier, avec des chutes régulières jusque fin février. On est quasi assuré d'avoir un bon bain de poudre sur les deux mois du coeur d'hiver.

On trouve des vols en hiver pour Tokyo à partir de 500 France, Delta ou la JAL.

On peut dormir dans un hôtel de base à partir de 30 la nuit même en plein Tokyo. Attention, le luxe peut vite coûter très, très cher au Japon. De même, on peut se baffrer de sushis pour moins de 20 et manger correcteme­nt au 7 eleven pour 5 ou un bol de Ramen (nouilles et légumes/viande) pour 7-8 Bref, c'est accessible.

AR via Air

LE spot japonais est bien sûr Niseko, à environ 2h30 de route depuis l'aéroport de Sapporo, sur l'île du nord de Hokkaido. Un peu victime de sa notoriété, c'est plein de «gaijin» et ça trace vite et fort. En s'éloignant un peu (Kiroro, etc.) on trouve plus de place et encore plus de neige. Hakuba est l'autre spot le plus connu des Alpes japonaises et va servir de base à la première étape du Freeride World Tour. Hakuba, proche de Nagano, est accessible en train rapide depuis Tokyo en moins de 3h.

si vous avez l'esprit aventureux, louer une voiture peut être une option mais attention, les Japonais roulent à droite et il vous faut une traduction certifiée de votre permis de conduire sans quoi aucun loueur ne voudra de vous, démarche à faire à Tokyo au bureau de la JAF (fédération automobile japonaise). Bonne nouvelle, l'administra­tion est hyper efficace et rapide (prévoir 2h).

Les trains sont également au top et circulent partout. En revanche, les trajets sont assez coûteux.

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