Nous avons testé les skis allégés proposant entre 90-100mm au patin, ceux qui nous paraissent les plus cohérents pour le freerando, c'est-à-dire des produits suffisamment légers à la montée mais qui préservent une bonne skiabilité à la descente. Bref, des
LES ANNÉES QUI PASSENT COMMENCENT À MIEUX DÉFINIR CETTE PRATIQUE NÉE D’UN VOEU PIEUX DES FABRICANTS DE SKIS : IL S’AGIT D’UNE CASE INTERMÉDIAIRE ENTRE LES SKIS DE RANDO ET CEUX DE FREERIDE, À MÊME DE SATISFAIRE DE BONS SKIEURS QUI CHERCHENT À EXPLOITER LE
En sélectionnant ces skis, on a fait le choix de la polyvalence en termes de skiabilité, 95 mm apparaissant comme le meilleur compromis entre portance, poids, diversité de terrains et facilité. Certains fabricants au catalogue bien épais peuvent remplir cette case avec deux ou trois skis, d’autres pas. Selon, nous avons choisi la version la plus légère ou au contraire, la plus solide, afin de donner de la diversité. De même, dans les commentaires, nous avons avant tout cherché à brosser le portrait de la skiabilité des skis plutôt que de les comparer de manière drastique car la diversité des terrains rencontrés mêlée au critère poids rend l’opération aussi compliquée qu’improbable. Avant de déterminer quel ski a le meilleur potentiel vitesse, mieux vaut savoir comment il répond aux multiples exigences que demande la pratique du hors-piste et de la peau de phoque. Car c’est bien là le point : pour nous skieurs, il s’agit de se faire plaisir en descente autant que faire se peut, tout en ne traînant pas des enclumes aux pieds. Évidemment, c’est une affaire de compromis et vous seul, dans votre pratique, pouvez positionner le curseur au bon endroit, à savoir jusqu’où vous êtes capable de céder sur le toucher de neige, la stabilité et la performance en général, pour gagner en légèreté et en agilité à la montée. Il n’y a rien de parfait dans ce bas monde, pas même les skis de freerando, mais il y a encore du bon sens. Et dans ce cas, il s’agit d’avoir un ensemble de matériels dans la même logique et un usage cohérent. Pas la peine d’investir dans des skis très légers si vos chaussures sont des enclumes, et pas la peine de dépenser une fortune pour tout alléger à l’extrême si vous êtes vous-même en nette surcharge pondérale, ou que vous traînez un sac à dos avec bouteille de vin blanc et saucisson... Rien que des évidences, mais qui méritent toujours d’être répétées. Il suffit de sortir un dimanche dans les lieux courus de la rando pour s’en persuader...