PORTUGAL-ANDORRE (6-0)

TITULAIRE LE 7 OCTOBRE 2016

“On savait que la différence entre le Portugal et nous était immense, on a bossé très dur, mais on savait qu’on allait souffrir. C’est normal, quand on joue contre une équipe qui est cent fois plus forte. On ne se faisait pas vraiment d’illusions, on blaguait beaucoup parce qu’on savait qu’on ne pouvait pas gagner. Bien sûr, dans ces moments-là, on a le droit de rêver, mais on est aussi conscients de la réalité. Et puis on était contents de jouer contre eux, et chanceux de pouvoir représenter notre pays contre les champions d’Europe. Quant à Ronaldo... C’est l’un des meilleurs joueurs au monde, c’est trop difficile de défendre sur lui. C’est déjà compliqué pour les meilleurs défenseurs des grands championnats, alors pour nous... Il a marqué quatre fois, à chaque fois qu’il a pu mettre un but, il l’a fait. On a quand même profité du moment, j’ai essayé d’apprendre. Et j’ai aussi réussi à récupérer son maillot! Je suis un collectionneur, en 1998, j’étais déjà en sélection et on a joué contre la France après la Coupe du monde. J’ai échangé mon maillot avec Djorkaeff, celui avec l’étoile de champion du monde. Et contre le Portugal, ce qui a été très dur aussi, c’est qu’on a pris deux cartons rouges, les vingt dernières minutes ont été terribles. Sur le terrain, on ne peut pas toucher à Cristiano Ronaldo, c’est fou, les arbitres sortent un carton à chaque fois! Même quand on ne fait que l’approcher, on prend un carton. C’est vrai qu’on a joué dur ce jour-là, mais il aime bien se jeter à terre aussi.”