GIBRALTAR-ALLEMAGNE (0-7)

ENTRÉ EN JEU EN COURS DE MATCH LE 13 JUIN 2015

“Récemment, on a joué contre la Belgique, le Portugal, la Pologne, mais pour moi, le match le plus impressionnant, ça reste celui face à l’Allemagne. C’était ma première cape internationale, je suis sorti du banc pour les vingt dernières minutes face aux champions du monde, et les joueurs en face étaient plutôt pas mal. J’ai joué arrière gauche face à Karim Bellarabi. Et il y avait Schürrle, Kruse… C’est dingue de les voir en vrai sur un terrain. Moi, je suis professeur d’anglais dans la vie, ces gars-là, je les vois à la télé d’habitude. Pour ce genre de rencontre, on fait beaucoup de travail défensif, mais on essaye aussi de se préparer pour des contre-attaques. Je n’étais pas si nerveux que ça à l’idée d’affronter les champions du monde, c’est juste que j’espérais tellement pouvoir jouer. Et quand je suis entré sur le terrain, c’était un rêve qui se réalisait. La nuit qui précède le match? Je n’ai pas de problème pour trouver le sommeil, par contre, à ce moment-là, tu t’imagines des scénarios de la rencontre: ‘ Et si je marquais un but face aux

champions du monde…’ Mais bon tu dois être réaliste: tu sais qu’ils vont gagner le match. Il s’agit de donner ton maximum et de modérer le score autant que possible. Parce qu’on n’est pas des joueurs professionnels. À la fin du match, les Allemands étaient très ouverts, c’était vraiment sympa. Et forcément, le lendemain, on en a parlé en classe. Je ramène souvent des maillots ou des programmes de match à mes élèves. Et j’ai gardé précieusement le maillot à la maison.”