CINQ QUESTIONS SUR L'ARC-EN-CIEL AMÉLIORÉ

Comment t'est venu ce geste?

Je ne l’ai jamais vraiment travaillé, en vérité. Je l’ai appris complètement naturellement. J’ai essayé une fois, deux fois… et je me suis rendu compte que je savais le faire.

Qui sont les spécialistes, à ton avis?

Robinho. Il l’a déjà fait. Neymar, lui, le fait plus souvent vers le point de corner. Car dans l’axe, la situation s’y prête moins en général. Mais ça peut te permettre de te retrouver seul devant le but.

Tu l'as déjà tenté en pleine rencontre?

Non, jamais. Enfin si, quand j’étais tout petit, dans les catégories de jeunes. Mais pas en professionnel. Parce qu’on sait que ça va passer une fois sur dix ou vingt tentatives. Il faut gagner 3-0 pour se permettre de le faire. Et attention aux moqueries si tu te loupes… Par contre, quand ça passe, ça fait kiffer tout le monde. Quand je vois des stars qui osent le faire, je prends moi-même du plaisir.

Il représente quoi, ce geste?

Il symbolise le plaisir qu’on peut avoir dans le football. Au quotidien, à l’entraînement... Sauf que ça reste très, très rare. C’est hyper difficile en match, voire impossible. Il y a les milieux qui reviennent, la défense centrale aussi…

Et si un adversaire ose te dribbler de cette manière?

Ah moi, je le balaye direct! (Rires) Parce que c’est quand même de la provocation, hein. C’est un outil qui sert à chambrer. Vraiment! Une fois, Neymar l’a fait contre l’Athletic Bilbao… Bah il s’est fait découper. C’est ça, le truc!

“Il faut gagner 3-0 pour se permettre de le faire. Et attention aux moqueries si tu te loupes…”