87. Ja y-Jay Okocha
NIGERIA
“Jay-Jay” est probablement l'un des plus beaux joueurs de football de l'histoire: roi du contre-pied et du dribble chaloupé, inventeur de grigris revus nulle part ailleurs, capable de caresser le cuir avec la plus grande délicatesse, mais aussi de frappes d'une violence inouïe. Deux fois, son Nigeria s'arrêtera au stade des huitièmes de finale, au grand désarroi des amoureux du jeu. La première, en 1994, il est dans l'ombre de Yekini, Amokachi, Amunike. Son statut de cador, il le gagne en remportant les JO d'Atlanta en 1996, terrassant le Brésil de Bebeto ou l'Argentine de Crespo. En 1998, les Super Eagles ont tout pour aller loin, une génération arrivée à maturité, une autre dans la force de l'âge, avec outre Jay-Jay, Oliseh, West et Kanu. Après une démonstration en match de poule, notamment contre l'Espagne, les artistes se font balayer par le Danemark. Pour se consoler de cette fin prématurée, le PSG signe le génie, qui brillera par intermittence. Mais quelles intermittences.