Groupe A France, Norvège, Corée du Sud, Nigeria
LE PRONO SF CLUB
Soyons chauvins, la France devrait normalement terminer en tête de ce groupe A, surtout si elle ne tremble pas face aux Norvégiennes et qu’elle parvient à se défaire du piège coréen. Deuxième qualifiée? La Norvège justement, à l’expérience et malgré l’absence de sa star Ada Hegerberg. Quant aux Nigérianes, qui participent à leur huitième Mondial en autant d’éditions disputées, on peut imaginer une honorable troisième place, insuffisante hélas pour espérer revivre un quart de finale, leur meilleure performance, obtenue en 1999.
LA JOUEUSE À SUIVRE: AMANDINE HENRY (FRANCE)
Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Celui d’Amandine Henry, capitaine des Bleues, sera de conduire ses partenaires vers les portes de la finale que la France rêve d’atteindre pour son Mondial à la maison. Du haut de ses 29 ans, la Nordiste fera parler toute son expérience, elle qui compte dix années d’ancienneté sous le maillot bleu, dix championnats et cinq Coupes de France, quatre Ligue des champions et un titre de championne des États-Unis. Un palmarès de patronne pour la vraie boss du milieu de terrain.
LE FAVORI: FRANCE
Pour leur quatrième participation à un Mondial, les Bleues sont plus motivées que jamais. Malgré l’absence de qualifications, les filles de Corinne Diacre ont enchaîné plusieurs succès contre des nations de prestige comme l’Allemagne ( 3-0), les États-Unis ( 3-1) ou encore le Danemark (4-0). Dans l’effectif, les petites nouvelles côtoient les taulières, créant ainsi une alchimie nouvelle et porteuse d’espoir pour tout un pays qui rêve désormais de remporter une deuxième Coupe du monde en deux ans.
LE MATCH À NE PAS MANQUER: FRANCE – NORVÈGE
En foot féminin, affronter la Norvège, c’est comme le Brésil chez les garçons. 100% de participation à la Coupe du monde depuis sa création en 1991, deux finales et un titre, les
Gresshoppene (sauterelles en VF) comptent toujours parmi l’élite mondiale. Le duel face à la France prévu lors de la deuxième journée risque d’être déterminant pour la première place du groupe. Un véritable test pour les Bleues.
L’OUTSIDER: CORÉE DU SUD
Avec seulement sept petites rencontres de Coupe du monde disputées dans son histoire, la Corée du Sud est l’équipe la moins expérimentée de ce groupe A. Et pourtant, les Guerrières Taegeuk sont redoutables en défense, puisqu’elles n’ont encaissé qu’un seul but en huit matchs de qualification. Pendant ce temps-là, les attaquantes en ont planté trente. Autant dire qu’il faudra se méfier.