Groupe C Brésil, Australie, Italie, Jamaïque
LE PRONO SF CLUB
Depuis l’édition 1999, le Brésil a toujours trouvé le moyen de s’extirper de la phase de poules et devrait en faire de même avec un calendrier qui lui offre l’abordable Jamaïque d’entrée. Derrière, la lutte va faire rage entre l’Italie et l’Australie qui devrait, à l’expérience, rafler le deuxième ticket. Pour la Jamaïque en revanche, la dernière place lui semble déjà réservée.
LA JOUEUSE À SUIVRE: MARTA (BRÉSIL)
“La meilleure joueuse de tous les temps” s’apprête à disputer la 5e Coupe du monde de sa carrière, qui ressemble sûrement à sa dernière. À 33 ans, la meilleure buteuse de l’histoire de la compétition (15 réalisations) vient en France avec un seul objectif en tête: emmener la Seleção vers son premier sacre mondial. Seize ans après sa première participation à la plus belle des compétitions (en 2003 aux États-Unis), l’histoire serait belle.
LE FAVORI: BRÉSIL
Présente à toutes les éditions depuis la première (officielle) en 1991, vainqueur de la Copa América 2018, la Seleção apparaît comme l’ogre à abattre. Lors des qualifs, la bande à Marta a fait un carnage en inscrivant 31 pions pour seulement deux encaissés. Avec un calendrier lui offrant la néophyte formation jamaïcaine comme premier adversaire, tout paraît réuni pour que le Brésil puisse monter en puissance sans encombre avant le choc face à l’Australie lors de la 2e journée.
LE MATCH À NE PAS MANQUER: AUSTRALIE – BRÉSIL
Le 13 juin à Montpellier va se jouer la troisième manche d’un combat acharné entre l’Australie et le Brésil. Lors de la Coupe du monde 2015 au Canada, Kyah Simon a montré le chemin de la sortie aux Brésiliennes, à dix minutes de la fin, envoyant ainsi l’Australie en quarts de finale. Un an plus tard, aux JO, la Seleção se vengeait des Socceroos, en s’imposant aux tirs au but. Elle va devoir en faire de même en juin prochain, si elle souhaite s’adjuger la première place de ce groupe C.
L’OUTSIDER: ITALIE
Si elle apparaît un cran en- dessous du Brésil et de l’Australie, la Squadra Azzurra va avoir à coeur de bien figurer, vingt ans après sa dernière participation. Emmenée par l’intenable joueuse de la Juventus Barbara Bonansea, tout en ayant collectivement terminé en tête de son groupe de qualification devant la Belgique, l’Italie peut espérer doubler l’un des deux favoris au buzzer. Et pourquoi pas rejoindre les quarts de finale, son meilleur résultat atteint lors de l’édition de 1991.