Groupe D Angleterre, Écosse, Japon, Argentine
LE FAVORI: ANGLETERRE
Actuelle troisième du classement FIFA et demi-finaliste à deux reprises lors des deux derniers tournois majeurs, l’Angleterre va avoir à coeur de justifier son statut de potentiel favori. Auteur d’une campagne de qualif ’ exceptionnelle avec une moyenne de trois buts par match à la clef, la sélection coachée par l’ancien Mancunien Phil Neville va devoir être prise au sérieux. Très au sérieux, même.
LE MATCH À NE PAS MANQUER: JAPON – ANGLETERRE
Il ne fait aucun doute que l’Allianz Riviera sera bien remplie pour ce choc entre le Japon et l’Angleterre. Le troisième et dernier match de cette poule D sera forcément décisif, enlevé et âprement disputé entre ces deux places fortes du foot féminin prétendantes à la victoire finale. Avec un petit avantage psychologique quand même pour les Anglaises, qui ont balayé leurs homologues japonaises (0-3) lors de la SheBelievesCup en mars dernier.
LE PRONO SF CLUB
Après un carton face à l’Écosse et une victoire maîtrisée face à l’Argentine, l’Angleterre assoit définitivement sa domination en écartant du bras le Japon lors de la dernière journée. Un 9/9 bien mérité et qui permet surtout aux Anglaises de s’adjuger la première place du groupe D juste devant le Japon. La dernière place sera pour l’Argentine, le prix à payer pour être tombée dans un groupe bien trop relevé pour elle.
LA JOUEUSE À SUIVRE: MANA IWABUCHI (JAPON)
Déjà présente en 2011 lors du sacre surprise en Allemagne tout comme en 2015, où elle a observé impuissante la chute de ses coéquipières en finale face aux États-Unis, Mana Iwabuchi s’apprête à disputer sa troisième Coupe du monde, à seulement 25 ans. La ( petite) attaquante du Bayern sévit en Bavière depuis 2014 et a pris une nouvelle dimension en équipe nationale. Son influence lors du sacre japonais à l’occasion de la Coupe d’Asie 2018, tout comme lors des Jeux asiatiques qui ont suivi et qui ont eux aussi été remportés par le Japon, le confirme: Iwabuchi est prête à ramener son pays sur le toit du monde.
L’OUTSIDER: ÉCOSSE
Si elle s’apprête à disputer sa première Coupe du monde en France en juin prochain, l’Écosse ressemble pourtant bien à un gros caillou difficile à déloger au fond d’une paire de chaussures. Emmenée par sa vedette Kim Little, la vingtième nation mondiale est capable de tout. Comme par exemple de battre le Brésil en match amical, le 8 avril dernier. Le ton est donné.