Groupe E Canada, Pays-Bas, Cameroun, Nouvelle-Zélande
LE PRONO SF CLUB
Difficile de se prononcer, mais on imagine bien le Canada terminer en tête, à la faveur de son expérience, juste devant les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande, pour qui ce groupe E sera bien plus relevé que leur parcours lors du tournoi qualificatif, remporté sans vraiment de concurrence en face.
L’OUTSIDER: PAYS-BAS
La petite nation qui monte. En janvier 2017, Sarina Wiegman reprend les rênes des Oranjes.
Six mois plus tard, les voilà championnes d’Europe à domicile, après avoir battu de grosses pointures du Vieux Continent comme la Norvège en groupe et le Danemark en finale. Depuis, les Pays-Bas ne cessent de progresser sur la scène internationale et abordent leur deuxième Coupe du monde sans aucun complexe. Mais gare à l’excès de confiance.
LE FAVORI: CANADA
En six participations, le Canada n’a connu qu’une seule fois la débâcle. C’était en 2011, et les Canucks étaient reparties d’Allemagne sans avoir inscrit le moindre petit point. En dehors de ce point noir dans l’histoire du soccer national, les Canadiennes font figure de loseuses magnifiques: souvent placées, mais jamais gagnantes. L’objectif de cette édition 2019 est de continuer sur la lancée du Mondial précédent, lors duquel elles avaient atteint les quarts de finale. Dans le groupe E, ce sont elles qui ont le plus d’expérience en Coupe du monde. Un atout qui pourrait faire la différence.
LE MATCH À NE PAS MANQUER: PAYS-BAS – CANADA
On a très envie de voir ce choc des générations entre, d’un côté, les championnes d’Europe en titre, huitièmes au classement FIFA, et de l’autre, une vieille gloire du football féminin mondial, qui court toujours après la première finale de son histoire dans la reine des compétitions. Il se pourrait même que la première place du groupe se joue lors de cette rencontre, à la toute dernière journée.
LA JOUEUSE À SUIVRE: CHRISTINE SINCLAIR (CANADA)
Son nom rime avec taulière, et pour cause: Christine Sinclair porte la tunique rouge des Canucks depuis l’an 2000. En près de deux décennies, l’attaquante de 35 ans, également titulaire du brassard du Canada, a dépassé la barre des 280 sélections et des 180 buts inscrits, ce qui fait d’elle la meilleure marqueuse encore en activité dans le monde, tous genres confondus. Des chiffres qui donnent le tournis, d’autant plus que la pensionnaire du Portland Thorns FC ne connaît pas de baisse de régime puisqu’elle a marqué quatre fois lors des qualifications du Canada pour ce Mondial français, son cinquième personnel. Tabernacle!