Groupe F Chili, Suède, États-Unis, Thaïlande
LE FAVORI: ÉTATS-UNIS
Record de titres mondiaux ( 3), de matchs disputés en Coupe du monde (43), de rencontres remportées ( 33), de buts marqués dans la compétition (112), du plus grand nombre de buts marqués (25, en 1991), du plus petit nombre de pions encaissés ( 3, en 2003) sur une seule édition, de minutes consécutives sans prendre de but ( 540), de buts inscrits lors d’une finale ( 5 en 2015), en demi-finales ( 5 en 1991)… Vous l’aurez compris, “Team USA”, également quatre fois championne olympique (en six éditions), est une machine à records et à stats. Son plus mauvais résultat en Coupe du monde? Troisième. Tout un programme.
LA JOUEUSE À SUIVRE: CARLI LLOYD (ÉTATS-UNIS)
Avec ses six buts et son triplé en finale, elle a marqué l’édition 2015 de son empreinte. Capitaine de l’équipe championne du monde, meilleure buteuse et meilleure joueuse, Carli Lloyd s’apprête sans doute, à bientôt 37 ans (le 16 juillet), à disputer sa dernière grande compétition sous le maillot américain. Joueuse la plus capée en activité, elle s’offre une ultime occasion de grossir son palmarès, également riche entre autres de deux titres olympiques. Et la possibilité, aussi, de sortir par la grande porte.
LE MATCH À NE PAS MANQUER: SUÈDE – ÉTATS-UNIS
Toujours présentes, trois fois dans le dernier carré (finalistes en 2003), les joueuses de Pia Sundhage (championne olympique en 2008 et 2012 sur le banc… des ÉtatsUnis) semblent être les seules à pouvoir rivaliser avec les USA dans ce groupe. Ce duel de poids lourds sera à scruter avec d’autant plus d’attention que son vainqueur aura de bonnes chances de croiser l’équipe de France en quarts de finale. Si la France finit aussi première et passe les huitièmes, bien sûr.
LE PRONO SF CLUB
En dépit de la belle série des Suédoises face aux Américaines, ces dernières s’avancent tout de même en favorites légitimes de ce groupe F. Dans cette poule à deux vitesses, où cohabitent deux poids lourds du foot féminin et deux néophytes, la Thaïlande (deuxième participation) et le Chili ( première participation) semblent condamnés à jouer les sparringpartners.
L’OUTSIDER: CHILI
Incapable de s’imposer en six matchs amicaux en 2019, le Chili a ainsi concédé sept buts lors de sa double confrontation avec les États-Unis en septembre dernier (4-0 et 3-0). Mais les Chiliennes ont tout de même fini deuxièmes de la Copa América 2018, ne s’inclinant que face au futur vainqueur, le Brésil, et semblent avoir amorcé une progression ces dernières années. Suffisant pour jouer les trouble-fête?