TROIS QUESTIONS À… MOHAMED MEDFAI

Milieu offensif de l’équipe U19 et de l’équipe professionnelle évoluant en Ligue 2

Comment t’es-tu retrouvé au Gazélec d’Ajaccio à 18 ans, toi qui évoluais par le passé à Martigues?

C’est mon agent qui m’a fait venir ici. Je suis passé deux-trois jours, puis ça s’est fait tout de suite. Le Gaz’ cherchait des jeunes profils comme le mien. Mon but était d’intégrer l’équipe première, et de jouer en Ligue 2. Ce qu’il s’est passé, puisque je m’entraîne régulièrement avec les professionnels et que je suis dans le groupe pratiquement tous les week-ends. Mon premier match pro, c’était le 14 août 2018 en Coupe de la Ligue contre Auxerre. J’étais titulaire. On a perdu 3-1, mais j’ai inscrit mon premier but. Après, j’ai joué en Coupe de France. Puis en Ligue 2. Et là, on se bat pour le maintien. Donc ça se passe bien.

Est-ce que le fait qu’il n’y ait pas encore de centre de formation à proprement parler t’a freiné dans ton envie de signer ici?

Non. Au contraire, même: l’accès à l’équipe première devient beaucoup plus direct que dans un club avec un centre qui regorge de jeunes. La preuve: pour moi, c’est sûrement allé beaucoup plus vite que si je m’étais engagé dans un club avec un vrai centre de formation. Tu ne vois ça dans aucun autre club français, qu’il soit en Ligue 1 ou en Ligue 2. Je ne peux franchement pas regretter mon choix!

La Corse, on s’y adapte bien?

Moi, je suis de la région marseillaise. Donc ça va, ce n’est pas trop loin! (Rires.) La mer et le beau temps, je connaissais déjà. Bon, c’était un peu compliqué au départ de changer de vie d’un seul coup, comme ça, du jour au lendemain. Mais on sent que c’est un endroit à part, qu’il y a un truc spécial, qu’on a quelque chose de différent à défendre. On m’a dit que c’était parfois chaud lors des matchs avec les équipes du continent, mais je n’ai rien vu de tout ça pour l’instant. Il n’y a eu aucun problème depuis que je suis là.