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ALASSANE PLÉA

“EN ALLEMAGNE, C’EST SUR L’ASPECT PHYSIQUE QUE J’AI LE PLUS PROGRESSÉ”

- PROPOS RECUEILLIS PAR ROMUALD GADEGBEKU. PHOTO: PANORAMIC

Pièce maîtresse de l’OGC Nice sous Claude Puel, Alassane Pléa s’affirme désormais au Borussia Mönchengla­dbach, dans un championna­t où sa vitesse et son flair font des dégâts. Le néo-internatio­nal français nous détaille ici quelques points marquants de sa progressio­n. Quand tu débarques à Nice en 2014, tu es ailier droit. C’est Claude Puel qui te replace dans l’axe.

Quand Puel m’a mis en pointe, au début, je n’ai pas compris. Mais après, il m’a expliqué que j’avais toutes les qualités: les déplacemen­ts, le physique, que je sentais bien le jeu, les appels en profondeur. Et progressiv­ement, j’ai amélioré mes stats. Le fait de réussir donne clairement de la confiance pour continuer à progresser.

Tu as joué avec Mario Balotelli, un pur 9. Qu’est-ce que tu as appris à ses côtés?

Avec Balotelli, j’ai énormément progressé, c’est un grand attaquant. Il a joué dans les meilleurs clubs, il a de l’expérience, devant le but c’est un tueur. À l’entraîneme­nt, à force de le côtoyer, de le regarder, j’ai appris. Il m’a aussi donné des conseils. Quand je vois un attaquant comme lui, j’ai aussi envie de lui montrer que je suis un bon joueur, et ça aussi, ça m’a forcé à faire de belles choses.

Tu as souhaité rejoindre la Bundesliga malgré l’intérêt d’autres clubs. Le championna­t allemand, c’était l’idéal pour continuer à progresser?

J’ai senti que c’était le bon endroit pour moi. J’ai progressé en tout, parce que le championna­t allemand est très différent du français. Physiqueme­nt, c’est plus intense. En matière de rythme, dans les matchs, ça va d’un but à l’autre. Il faut courir, être physique, parce que tu tombes sur des défenseurs costauds. C’est sur l’aspect physique que j’ai le plus progressé, je pense.

On dit souvent que les entraîneme­nts en France et dans les autres pays sont très différents…

Les Allemands sont très rigoureux, oui, ici les entraîneme­nts sont très costauds. Parfois, on double même les séances. C’est beaucoup de physique, tu cours beaucoup plus qu’en France.

Tu as déjà connu deux grosses blessures qui ont à chaque fois coupé ton élan. Comment as-tu fait pour revenir plus fort?

J’ai beaucoup travaillé, mentalemen­t ça a été compliqué, surtout la deuxième, mais c’est ma famille qui m’a donné la force de travailler. Ils m’ont dit: “C’est juste une épreuve sur ta route, mais c’est à toi de travailler, et tu reviendras encore plus fort.” J’ai travaillé, je n’ai rien lâché. Mentalemen­t, ça m’a rendu costaud, je sais ce que je veux, et finalement, ça m’aidera pour la suite de ma carrière.

Dans quels domaines penses-tu pouvoir encore progresser?

Je dois être plus constant dans les matchs, plus régulier. Devenir plus tueur aussi, ça.. marquer plus de buts. Ce sont les stats qui parlent pour un attaquant, je travaille pour

“Les Allemands sont très rigoureux. Ici, les entraîneme­nts sont très costauds. Parfois, on double même les séances.”

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