So Foot Club

Ce qu’il faut retenir

- PAR VALENTIN LUTZ

LE TOP 5

1. Thomas Tuchel (Chelsea): Il a quitté le PSG par la petite porte avant d’entrer dans l’histoire de Chelsea par la grande. L’Allemand a offert à son nouvel employeur sa deuxième C1, après avoir battu l’Atlético, Porto, le Real et City.

Fort.

2. Erling Haaland (Dortmund): Auteur de 10 buts en 8 matchs, le cyborg a mis tout le monde d’accord et porté Dortmund sur son dos jusqu’en quarts. Au passage, il est devenu le plus jeune joueur à atteindre les 20 buts en C1. Prend ça, Kyky.

3. Kevin De Bruyne (Manchester City): Il est le facteur X de Guardiola: ses éclairs de génie ont sorti Manchester City de la panade un nombre incalculab­le de fois cette année. Sa sortie en finale est un tournant. Jamais le droit au bonheur.

4. Karim Benzema (Madrid): En plus de se hisser à la 4e place des buteurs de l’histoire de la C1 (71 buts), KB9 s’est imposé comme le leader incontesté et incontesta­ble d’un Real demi-finaliste. Le nouveau divin chauve.

5. Kylian Mbappé (PSG): Avec ses 8 buts et 3 passes décisives en 10 matchs, le génie français a été la principale arme offensive du PSG, étincelant contre le Barça et le Bayern. Un patron en puissance, enfin.

LE FLOP 5

1. Andrea Agnelli (Juventus): Le président de la Juventus a tout raté. Son équipe a été éliminée par Porto en 8es, peut-être ce qui l’a conduit à sortir de son chapeau la triste Superligue. Si ses enfants n’aiment pas le football, il en peut-être la principale raison.

2. André Villas-Boas (OM): Villas-Boas, symbole de l’OM, lui-même symbole d’un foot français à la rue. Le Portugais n’a jamais réussi à remobilise­r ses joueurs, qui n’ont gagné qu’un match. Pas de quoi finir plus haut qu’à la dernière place du groupe. Cocorico.

3. Gerard Piqué (FC Barcelone): Piqué est le symbole de l’agonie du Barça. À la fois parce qu’il représente les errances de la direction sportive et car il est le patron d’une défense catastroph­ique, qui a plusieurs fois plombé Barcelone.

4. Antonio Conte (Inter): Un triste parcours en C1 pour l’Inter, devenue pourtant championne d’Italie en fin de saison.

Six points et une dernière place un peu pourrie au sein d’un groupe B abordable (Real, Mönchengla­dbach et Shakhtar).

Bref, trop peu.

5. Julien Stéphan (Rennes): Rennes devait se faire plaisir, le club breton a sombré, coulé par une attaque apathique. Au passage, Julien

Stéphan est devenu le deuxième entraîneur français à ne prendre qu’un point lors de ses

6 premiers matchs en C1 après Christophe Galtier.

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