Les coiffeurs 5 - Arles 0

Le lendemain de la victoire contre l’Afrique du Sud, les “coiffeurs” des Bleus disputent un match amical au stade d’Honneur de Mallemort, contre l’AC Arles, un club de CFA. Damien Lupi faisait partie des sparrings partners des futurs champions du monde.

Comment se fait-il qu’Arles ait servi de sparring-partner aux Bleus?

Après le match contre l’Afrique du Sud, les Bleus devaient résider à Mallemort, près d’Arles, donc Henri Emile, l’intendant des Bleus, a appelé notre directeur sportif. Le 20 mai, lors du dernier match de la saison, notre coach, Jean-Louis Saez, nous dit, “on va continuer à s’entraîner parce qu’on affronte l’équipe de France le 13 juin”. Ça

n’a pas été trop compliqué de nous motiver même si on ne mesurait pas à ce moment-là l’ampleur que cette équipe allait prendre. La folie autour de Zizou et compagnie est venue plus tard…

Sur le match, Arles s’en est sorti

comment? On a perdu 5-0. Il leur manquait un défenseur central et une doublure à Zidane, donc l’un de nos stoppeurs a fait la paire avec Leboeuf et David Faix a officié en tant que N°10 aux coté de Vieira et Boghossian. Moi, j’avais bien accroché avec Boghossian, avec qui j’avais échangé mon maillot à la fin du match. Je l’ai gardé mais lui, je ne suis pas certain… Le seul regret que j’ai, c’est d’avoir loupé un duel face à Lama. J’ai pas eu le temps d’armer qu’il était déjà sorti sur moi. En bon fan de l’OM, ça m’aurait fait plaisir de marquer contre le gardien du PSG… Après ça, on a aussi servi de sparringpartner à la sélection marocaine. On a perdu 4-0. Puis j’ai suivi tout le mondial avec le maillot de Boghossian sur les épaules.