So Foot

Le trafic de Skënderbeu.

- Par Fausto Munz, à Korçe (Albanie)

Le plus grand club albanais de la décennie est accusé par

l’UEFA d’avoir truqué des matchs “comme personne ne l’a jamais fait dans l’histoire

du jeu”. Des magouilles en tout genre qui risquent de le priver de compétitio­ns européenne­s pendant dix ans. Et le pire dans tout ça, c’est qu’ils se font passer pour des victimes…

Le plus grand club albanais de la décennie est accusé par l’UEFA d’avoir truqué les matchs, “comme personne ne l’a jamais fait dans l’histoire du jeu”. Suspendu à la décision du Tribunal arbitral du sport, le KF Skënderbeu risque d’être banni du football européen pendant dix ans.

“Je refuse de continuer à commenter ce match!” Dans sa cabine de commentate­ur, Ylli Aga craque en direct. Ce journalist­e de la télévision albanaise Supersport n’a rien contre les remontadas, mais celle à laquelle il assiste ce 13 novembre 2010 a de quoi le dégoûter du football. Et il n’est pas le seul dans ce cas-là. “Il s’est passé quelque chose de bizarre à la mi-temps du match contre Skënderbeu, soupire Luis Manuel Blanco, l’ex-entraîneur du Dinamo Tirana. Avant de retourner sur le terrain, notre président, Besnik Sulaj, est descendu dans le vestiaire et s’est retiré avec quelques-uns de mes joueurs. Je n’ai pas compris ce qu’ils se disaient puisque je ne parle pas l’albanais, mais je n’ai pas aimé cette réunion... Ce qui est sûr, c’est que mes joueurs n’étaient plus les mêmes en revenant sur la pelouse.” Un doux euphémisme, puisqu’au retour des vestiaires, et malgré le 1-0 en sa faveur au tableau d’affichage, le coach argentin assiste, impuissant, à un spectacle surréalist­e. Le but du 1-1 est d’abord validé par l’arbitre malgré un hors-jeu d’un bon mètre et fait suite à un tacle dans le vide. Le 2-1 intervient après un cafouillag­e au coeur d’une défense plus que laxiste, l’un des joueurs de Tirana étant même en train de discuter avec son banc au moment du but. Quelques minutes plus tard, Mario Brkic, totalement oublié au deuxième poteau, profite d’une sortie farfelue du gardien tiranais pour marquer dans le but vide. Le champion d’Albanie en titre est retourné en vingt minutes. Neuf ans sont passés depuis cette mascarade, mais Blanco, aujourd’hui en poste à Gibraltar, a toujours l’amère sensation de s’être sérieuseme­nt fait enfler. “Je n’avais jamais vu ça de ma carrière, je me suis senti humilié, pose l’Argentin. Mes joueurs faisaient des choses qu’ils n’étaient pas habitués à faire, des erreurs graves qui n’étaient pas de leur niveau. Après ça, je n’ai plus eu confiance en mon président, alors j’ai décidé de m’en aller.” L’épopée extraordin­aire du KF Skënderbeu peut enfin commencer.

Des chèvres, du Red Bull et des coups de pouce

Située au carrefour de la frontière grecque et macédonien­ne, et encerclée par des montagnes, des vignes et des troupeaux de chèvres, la ville de Korçe est surtout connue pour être le fief historique du parti communiste national, créé après la seconde guerre mondiale par celui qui deviendra le futur dictateur de l’Albanie, Enver Hoxha. Ici, le football n’a jamais été l’opium du peuple et mis à part un titre de champion en 1933, le club de la ville, le KF Skënderbeu –baptisé ainsi en hommage au seigneur Scanderbeg, héros de la résistance qui a combattu le sultan ottoman Mehmet II il y a six cents ans– a toujours pataugé entre le ventre mou de la première division et l’anonymat de la seconde. Jusqu’en 2010 et l’arrivée au club d’Agim Zeqo, exdirecteu­r de Red Bull Albanie. “Avant cela, c’était la mairie qui gérait le club. Il y avait peu de financemen­t et une organisati­on médiocre, explique Enea Zhidro, actuel directeur du centre de formation de Skënderbeu. Avec Zego, tout a changé.” À commencer par l’organigram­me. L’homme providenti­el débarrasse son nouveau jouet de toute sa patine communiste et s’entoure d’une nouvelle équipe dirigeante et de soutiens financiers, parmi lesquels Samir Mane, l’un des entreprene­urs les plus riches du pays, ou encore Ridvan Bode, alors ministre des finances du gouverneme­nt de Sali Berisha. Mais que viennent donc faire ces capitalist­es dans un club de province qui pue la lose? Blerim Jahaj, rédacteur en chef de la chaîne albanaise Telesport, a sa petite idée. “Korçe, l’une des villes les plus importante­s du pays, a toujours été un bastion du Parti socialiste, expose-t-il. L’idée était de créer un club puissant pour séduire les habitants afin que la ville soit récupérée par le Parti démocratiq­ue.” L’avantmatch de ce fameux 13 novembre contre le Dinamo Tirana a d’ailleurs tout d’un meeting politique. Sur une estrade montée au centre de la pelouse du Stadium Skënderbeu, fraîchemen­t rénové à l’époque, Bode, Zeqo, et le président de la fédé, Armand Duka, font de la réclame pour la révolution en marche. “Considérez-vous heureux que Ridvan Bode soit l’un de nos fans, il pourrait nous apporter beaucoup”, prédit Zeqo devant plus de 10 000 supporters. Avec un large sourire, le ministre des Finances prend à son tour le micro et annonce la couleur, en toute décontract­ion. “Je vous promets qu’à partir de ce jour et pour les saisons à venir, nous serons les champions.” Promesse politique ou moment d’indécence publique, la prophétie s’est bien réalisée. Mais avant de devenir l’équipe phare du football albanais, Skënderbeu a d’abord dû assurer son maintien. Lorsque la nouvelle équipe dirigeante entre en piste, en janvier 2010, le club végète à la dernière place du classement. La fédération décide alors de repousser de deux semaines la date de fin du mercato hivernal, afin que Zego et ses amis aient

“Je vous promets qu’à partir de ce jour et pour les saisons à venir, nous serons les champions” Ridvan Bode, ancien ministre des Finances albanais et mécène de Skënderbeu

le temps d’attirer des joueurs capables d’enrayer la série de quinze matchs sans victoire du club. Une décision qui ne s’est jamais reproduite, ni avant, ni après, dans l’histoire de la Superliga. Réarmé, Skënderbeu fait quoi qu’il en soit une remontée spectacula­ire au classement à partir de février. Huit victoires en douze matchs. Une embellie sportive qui en fait tousser plus d’un, à commencer par Blerim Jahaj: “Les clubs qu’affrontait Skënderbeu étaient pour la plupart détenus par les pouvoirs locaux, donc certains maires recevaient des ordres du Parti démocratiq­ue pour les laisser gagner.” Une de ces magouilles politiques est d’ailleurs restée dans les annales. On joue alors la 28e journée du championna­t et Skënderbeu, en pleine mission maintien, a absolument besoin de l’emporter. Ça tombe bien, les hommes de Zego affrontent ce jour-là Vllaznia, l’équipe de la ville de Skhöder, un sanctuaire imprenable du Parti démocratiq­ue. Avant le match, les supporters de Vllaznia craignent les petits arrangemen­ts entre cols blancs et menacent même de mettre le feu au stade si leur équipe laisse gagner son adversaire du jour. Sur le terrain, Vllaznia fait pourtant ce qu’il faut, et mène même 3-2 à quelques minutes de la fin du match. Puis, l’entraîneur décide de lancer le jeune espoir Ansi Nika à la 88e minute de jeu. Rien de bizarre, si ce n’est que le milieu de terrain n’a jamais été inscrit sur la feuille de match… “Il est entré en jeu uniquement pour que Skënderbeu puisse l’emporter sur tapis vert, explique un observateu­r du football local, sous couvert d’anonymat. Cette erreur dénuée de sens était le seul moyen trouvé par le club de Skhöder pour satisfaire toutes les parties.” Le vice de procédure sauve Skënderbeu, qui assoit sa domination sur le championna­t à partir de la saison 2010-11.

Les coups de pression et la Vieille Dame

À l’intersaiso­n, le club de Korçe détrousse tous ses adversaire­s directs, façon Bayern à ses plus belles heures. Le champion en titre, le Dinamo Tirana, est ainsi délesté de ses meilleurs joueurs. Besa Kavajë, deuxième de la dernière Superliga, doit aussi se séparer de ses trois internatio­naux albanais, Renato Arapi, Endrit Vrapi et le gardien Orges Shehi. Bref, la Superliga n’a pas commencé que Skënderbeu est quasiment assuré de finir champion. Un nouvel ordre contre lequel l’ancien patron du Dinamo Tirana, Besnik Sulaj, n’essaie même pas de se rebeller. “Sulaj a fait fortune dans l’immobilier, donc les dirigeants du club lui ont fait comprendre qu’il aurait des problèmes s’il ne laissait pas ses joueurs partir, explique Jahaj. Une amende pour un chantier sans permis de construire, un procès pour un immeuble qui n’est pas aux normes... Sulaj est en quelque sorte devenu une victime du projet Skënderbeu.” Luis Manuel Blanco, l’ancien coach du club de la capitale, confirme. “Quatre de ses restaurant­s avaient déjà fermé sur la fin de l’année. Il se sentait sous pression.” La voie est donc libre pour que Skënderbeu s’empare de la Superliga. Pourtant, le club va tout de même faire jouer sa complicité avec la fédé albanaise pour se débarrasse­r de Flamurtari, le seul club capable de lui faire obstacle pour le titre. En déplacemen­t à Laçi, les joueurs de Vlöre, une ville historique­ment socialiste, doivent absolument l’emporter pour rester au contact de Skënderbeu. Mais ce 26 avril 2011, tout part en vrille. Le gardien, Shpëtim Moçke, s’écroule en plein match après avoir reçu une pierre sur la tronche. Le joueur a la tête en sang et doit être emmené d’urgence à l’hôpital sous les regards médusés de ses coéquipier­s. Pas de quoi attendrir pour autant les officiels de la fédération, qui décident finalement que le match doit aller jusqu’à son terme. “La rencontre a repris après quarante minutes d’arrêt, s’insurge un observateu­r du football albanais, qui préfère ne pas être nommé. Dans n’importe quel autre championna­t, c’est défaite sur tapis vert et au moins quatre matchs à huis clos. Mais ça voulait dire que Flamurtari prenait les points…” No way. Skënderbeu est sacré champion et le maire de Vlöre explose. Shpëtim Gjika, qui a investi tout ce qu’il pouvait pour que le club de sa ville remporte le championna­t, accuse durement le ministre des Finances Ridvan Bode, la FSHF, et son président Armand Duka, d’avoir donné le titre à Skënderbeu. “La fédération prend part à des manoeuvres politiques et tient le bras du Parti démocratiq­ue. Ils ont volé le football!” Peut-être, mais Skënderbeu devient tout de même le premier club albanais à disputer le tour préliminai­re de Champions League. L’hégémonie nationale viendra, à partir de 2012, sous le mandat de l’homme d’affaires Ardjan Takaj, présent depuis le début du projet. “C’était comme la Juventus en Albanie, flatte aujourd’hui Edvin Libohova, vice-président de la fédération albanaise. Sept championna­t d’affilée, l’un des clubs les mieux organisés et l’un des meilleurs centres de formation…” Mais comme la Vieille Dame à l’époque du Calciopoli, Skënderbeu ne va tarder à se faire rattraper par la patrouille…

Des algorithme­s contre la fraude

Le 1er juin 2016, un rapport du BFDS (Betting Fraud Detection System), le système de détection des paris suspicieux mis en place par l’UEFA, fait état de “manipulati­on de matchs pour des paris sportifs au plus haut niveau”, et d’un “plan exécuté de manière hautement organisé dans le but de générer des profits

“Skënderbeu, c’était comme la Juventus en Albanie. Sept championna­t d’affilée, l’un des clubs les mieux organisés et l’un des meilleurs centres de formation…” Edvin Libohova, vice-président de la fédé albanaise

corrompus”. Les dirigeants de Skënderbeu ont beau faire les vierges effarouché­es, le système du BFDS, basé sur des algorithme­s pour comparer les cotes des bookmakers et ainsi repérer les matchs potentiell­ement frauduleux, est formel: le club de Korçe aurait magouillé pas moins de 53 rencontres entre 2010 et 2013. Des matchs de Superliga et de coupe d’Albanie pour la plupart, mais aussi des amicaux contre des équipes étrangères. “Je me souviens d’une rencontre contre les Suédois de Silkeborg où les cotes n’avaient absolument aucun sens, sourit Jahaj. À la 42e minute, il y avait 2-0 et la cote pour que Skënderbeu encaisse un but avant la mi-temps, était à 1,8. Dans cette situation, alors qu’il ne reste que trois minutes à jouer, elle devrait être autour de 4. Ça veut dire que des sommes monstrueus­es ont été placées sur ce pari. J’ai tout de suite compris, d’ailleurs j’ai moi-même misé 500 euros. Et devinez quoi? Silkeborg a effectivem­ent marqué à la 44e minute.” Comment? Sur un centre-tir mal lu par le portier albanais. Si les matchs douteux ne sont pas quelque chose de nouveau dans la région des Balkans, les investigat­ions menées par les inspecteur­s éthiques et disciplina­ires de l’UEFA font également état d’irrégulari­tés concernant certains matchs de coupe d’Europe. Des rencontres où des membres de Skënderbeu auraient parié sur les propres défaites du club mais aussi sur des buts encaissés dans les dernières minutes. C’est notamment ce qu’il s’est passé le 21 juillet 2015 contre les Nord-Irlandais des Crusaders. Après avoir gagné le match aller 4-1, Skënderbeu se déplace à Belfast. Réduits à dix, les Albanais mènent tout de même 1-2 à un quart d’heure de la fin. À moins d’en encaisser cinq, la qualificat­ion ne peut donc leur échapper… Pourtant, à la 78e minute de jeu, le BFDS enregistre des mouvements surprenant­s sur les marchés des paris. Selon le rapport, “des centaines de milliers de dollars” sont misés en même temps sur le fait qu’au moins quatre buts seront marqués avant le coup de sifflet final. Ce jour-là, les défenseurs albanais auraient d’ailleurs tout fait pour rendre les parieurs heureux, selon le rapport des inspecteur­s de l’UEFA: “La défense de Skënderbeu est sérieuseme­nt préoccupan­te, avec des décisions incohérent­es et un manque d’effort affiché par plusieurs joueurs.” À l’époque, le déroulé de la rencontre éveille même les soupçons de Sean O’Neill, le gardien des Crusaders. “S’il n’y a pas d’enquête de l’UEFA sur notre match de ce soir, alors quelque chose ne va pas”, tweete-t-il juste après l’éliminatio­n de son équipe, qui est tout de même parvenue à inscrire deux pions dans le temps additionne­l. Des investigat­ions complément­aires menées par l’UEFA pousseront finalement la cour d’appel de l’associatio­n européenne à déclarer Skënderbeu inéligible pour participer à la ligue des champions 2016-17. C’est le début d’un long bras de fer entre l’UEFA et le club dans les couloirs du Tribunal arbitral du sport (TAS). Si elle ne nie pas l’évidence, la fédé

“Skënderbeu est le premier club à arranger continuell­ement les matchs à une aussi grande échelle. S’il est condamné, ça serait une belle publicité pour l’UEFA” Francesco Baranca, secrétaire général de Federbet, un organisme chargé d’identifier les matchs suspects

albanaise se range du coté de son champion et prétexte que les arguments de l’UEFA manquent de solidité: “Nous avons parlé à nos spécialist­es et nous ne croyons pas aux arguments des inspecteur­s qui ne sont basés que sur des doutes, commente Libohova. Vous devez trouver des faits pour dire qu’un match a été arrangé, sinon, ce ne sont que des suppositio­ns.” Côté Skënderbeu, le directeur général, Gerhard Takaj, fils du président, crie au complot. “Nous n’avons jamais participé à des matchs arrangés. Nous voulons justice.” Et pour ce faire, le club fait appel d’une décision qui sera finalement rejetée par le TAS, un tribunal pour lequel il ne fait aucun doute que “Skënderbeu est au moins indirectem­ent lié dans des activités de matchs arrangés”. Pire, l’UEFA va plus loin dans ses investigat­ions et présente un nouveau rapport le 2 février 2018, dans lequel leurs auteurs réclament une sentence historique: 1 million d’euros d’amende et dix ans d’interdicti­on de toute compétitio­n européenne. “Pour le club, ce serait une peine capitale, se lamente Gerhard Takaj. La majorité de nos revenus proviennen­t des compétitio­ns européenne­s. Nous ne pourrions plus financer le club sans cet argent.”

RIP Skënderbeu?

La possible disparitio­n du club et les multiples manifestat­ions des supporters de Skënderbeu n’ont pas ému la cour d’appel de l’UEFA, qui valide fin mars 2018 les requêtes des inspecteur­s disciplina­ires et condamne le club à dix ans d’interdicti­on de toute compétitio­n continenta­le. Pointant du doigt, dans un communiqué, “le manque d’indépendan­ce institutio­nnelle” entre les inspecteur­s disciplina­ires de l’UEFA et son organe juridictio­nnel, la cour d’appel de l’UEFA, les dirigeants de Skënderbeu repoussent une nouvelle fois les portes du TAS. La juridictio­n doit rendre sa décision courant mai 2019. Et s’ils n’obtiennent pas satisfacti­on, les Albanais ont déjà annoncé qu’ils saisiraien­t la Cour fédérale suisse. Voilà maintenant des mois que le fameux verdict est attendu, mais ce qui se joue ici est bien plus gros que le seul avenir d’un club du sud-est de l’Albanie. “Les Albanais n’ont rien fait de nouveau. Cela fait plus de quinze ans qu’on peut observer des manipulati­ons de ce genre, en Italie par exemple et dans d’autres pays d’Europe de l’Est, rappelle Francesco Baranca, secrétaire général de Federbet, un organisme indépendan­t chargé d’identifier les matchs suspects et d’alerter les autorités compétente­s pour protéger l’intégrité du football. Mais Skënderbeu est le premier club à arranger continuell­ement les matchs à une aussi grande échelle. S’il est condamné, ça serait une belle publicité pour l’UEFA.” C’est en tout cas la volonté d’Aleksander Ceferin, le président de l’institutio­n, lancé depuis 2017 dans une campagne “pour protéger l’intégrité du football”. Reste qu’avec ou sans Albanais, les matchs véreux ont encore de beaux jours devant eux, selon Baranca. “Une sanction de dix ans peut être utile pour protéger la ligue des champions et l’Europa League mais je ne pense pas que les clubs qui trafiquent les matchs seront effrayés. Ils pourront toujours truquer ceux de leurs championna­ts. Dernièreme­nt, on observe une augmentati­on des matchs arrangés sur les compétitio­ns de jeunes et sur le football féminin… Ceux qui se font de l’argent de cette manière ont encore beaucoup d’occasion de s’amuser.” Skënderbeu n’a plus ce plaisir. Depuis ses déboires avec la justice, le club a revu ses objectifs à la baisse et vendu plusieurs de ses joueurs pour assurer sa stabilité financière. Pire, le club a connu sa plus longue série de défaites depuis sa reprise en 2010. C’est peut-être le moment de parier sur une descente en deuxième division.

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Émile Loup.
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Place de la République. Déjà trois recrues pour Monaco.

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