RÉP. TCHÈQUE
Effectif
Prénom Nom (âge/nombre de sélections/club)
Gardiens
Jiri Pavlenka (29/14/Werder Brême) Tomas Vaclik (32/36/Séville FC)
Ales Mandous (29/1/Sigma Olomouc)
Défenseurs
David Zima (20/1/Slavia Prague)
Ondrej Kudela (34/8/Slavia Prague)
Pavel Kaderabek (29/47/Hoffenheim)
Ondrej Celustka (31/24/Sparta Prague)
Jan Boril (30/21/Slavia Prague)
Vladimir Coufal (28/13/West Ham)
Ales Mateju (25/4/Brescia)
Jakub Brabec (28/20/Viktoria Plzen)
Tomas Kalas (28/22/Bristol City)
Milieux
Tomas Soucek (26/33/West Ham)
Vladimir Darida (30/70/Hertha Berlin)
Jakub Jankto (25/33/Sampdoria Gênes)
Lukas Masopust (28/20/Slavia Prague)
David Pavelka (30/23/Sparta Prague)
Antonin Barak (26/18/Hellas Vérone)
Tomas Holes (28/7/Slavia Prague)
Alex Kral (23/16/Spartak Moscou)
Attaquants
Patrik Schick (25/24/Bayer Leverkusen)
Tomas Pekhart (32/21/Legia Varsovie)
Matej Vydra (29/35/Burnley)
Michael Krmencik (28/28/PAOK Salonique)
Jakub Pesek (27/1/Slovan Liberec)
Zdenek Ondrasek (32/7/Viktoria Plzen)
Équipe type (4-2-3-1):
Vaclik ou Pavlenka – Coufal, Kudela, Celustka, Boril – Kral, Soucek – Barak, Darida, Jankto – Schick
Sélectionneur:
Jaroslav Silhavy
Classement Fifa:
40e
Meilleure performance à l’Euro:
vainqueur en 1976 (Tchécoslovaquie), finaliste en 1996.
Distance parcourue au premier tour:
2923 km, soit 18 heures aller-retour de la ligne B du RER. La meilleure.
Poids total de l’équipe:
2017 kg, soit 4034 trdelnik, cette pâtisserie iconique que l’on retrouve sur le marché de Prague.
Taille totale de l’équipe:
47,80 m, soit 3,6 fois la hauteur du pont Charles à Prague.
Âge total:
728 ans soit 7,4 fois le temps qui s’est écoulé depuis la naissance d’Emil Zatopek, le célèbre coureur de fond tchèque, quadruple champion olympique.
Coefficient d’accoutumance au nomadisme: 99%
Les Tchèques connaissent mieux
Élisabeth II que les propres joueurs anglais, et pour cause: ils ont joué la dernière finale d’un Euro disputé à Wembley.
Le chiffre 0.
Comme le nombre d’Euros manqués par la sélection tchèque depuis la disparition de la Tchécoslovaquie, en décembre 1992.
Trois raisons de les soutenir
– Parce que, contrairement aux vôtres, ces Tchèques ne sont pas en bois.
– Vous ne parlez pas sexe faible, mais vous savez qui est le Cech fort. – Vous savez qu’il n’y a qu’une seule Budweiser, et qu’elle n’est pas américaine.
Le variant tchèque: Ondrej Kudela
Huitième de finale retour de ligue Europa entre les Glasgow Rangers et le Slavia Prague. À la 87e minute, Kudela se rapproche de son adversaire Glen Kamara pour lui glisser un mot à l’oreille, en prenant soin de mettre sa main devant sa bouche. En découle une vive altercation. Kamara, furieux, assure avoir été traité de “singe”. Kudela reconnaîtra des insultes, mais niera avoir prononcé des paroles racistes. L’UEFA lui a infligé dix matchs de suspension, et à l’heure où nous écrivons ces lignes, l’appel de la sanction n’a pas encore été examiné.
Où se situe le niveau de la République tchèque aujourd’hui? Nous avons connu un creux, mais j’ai l’impression qu’on a vraiment progressé ces dernières années. Bien sûr, nous ne sommes pas l’équipe qui va gagner l’Euro, mais nous comptons des joueurs qui sont stabilisés dans les
meilleurs championnats: Soucek et Coufal en Angleterre ; Barak et Jankto en Italie ; Schick, Darida et Kaderabek en Allemagne… Vraiment, je sens une équipe qui peut faire quelque chose.
Qui apparaît comme le leader de la sélection? Notre top joueur, c’est Tomas Soucek. C’est le coeur de l’équipe, un peu dans le registre de Pavel Nedved. Il court, il récupère le ballon, il est partout. Et il a déjà marqué presque dix buts cette saison avec West Ham. Il y a aussi des joueurs du Slavia qui ont fait une super saison dans le championnat tchèque et en Europa League. Lukas Provod, par exemple, aurait été capable de faire des différences avec sa capacité à provoquer, mais malheureusement, il vient de se faire les croisés et ne sera pas là à l’Euro. Qu’est-ce que le sélectionneur national a accompli depuis qu’il a pris les rênes en 2018? Jaroslav Silhavy est un bon coach et un bon psychologue. Depuis qu’il est là, on sent de la tranquillité dans l’équipe. Les joueurs se soutiennent les uns les autres et suivent leur sélectionneur. Je pense que c’est le plus important. On sait que l’on ne possède pas les meilleures individualités, mais collectivement, on joue bien. Contre l’Angleterre, lors des éliminatoires, c’est exactement le genre de match avant lequel la République tchèque ne part pas favorite, et pourtant… Alors, j’espère que l’on pourra reproduire ce genre d’exploit.
“Soucek est un peu dans le registre de Pavel Nedved”
Trois questions à DAVID ROZEHNAL, ex-défenseur du PSG et du Losc, 60 sélections avec la République tchèque.