Bip, bip, le coyote!
Même nos amies les bêtes se font parfois flasher.
Meppen, Allemagne. Un chauffard se fait flasher après avoir grillé un feu. Sauf que sur le cliché, on s’aperçoit qu’en fait, c’est un cheval au galop qui est passé au rouge, au nez et à la barbe du véhicule à l’arrêt. L’animal, récupéré un kilomètre plus loin, avait abandonné son pâturage pour s’offrir une petite promenade en centre-ville.
Les zones limitées à 30 km/h, c’est frustrant. Même pour les canards. À Glückstadt, en Allemagne, un palmipède est flashé volant à quelques centimètres du sol à 39 km/h. Après coup, la police précise quand même que la vitesse exacte de l’animal ne pouvait être déterminée en raison des battements d’ailes. Les poursuites s’arrêteront donc là.
Cette fois, les policiers savaient à quoi s’attendre. Installé à la demande des éleveurs ardéchois –dont les troupeaux sont alors régulièrement attaqués–, leur radar doit confirmer la présence de loups dans le coin. Mission réussie:
dans la nuit du 11 au 12 avril, un canidé est immortalisé.
Comment échapper à la sanction après s’être fait prendre la main dans le sac? Grâce à un oiseau. C’est ce qu’a expérimenté ce chanceux Australien en excès de vitesse: au moment précis du flash, un volatile s’intercale entre le radar et la voiture, juste ce qu’il faut pour cacher la plaque d’immatriculation sur la photo. Un cliché publié par la police sur Facebook quelques mois plus tard. “Nous la partageons car elle nous rappelle que, parfois, les conducteurs bénéficient d’une certaine intervention divine”, justifient alors les autorités.
Allemagne, encore. Le flash se déclenche, mais les agents n’y comprennent rien. Il n’y a pas de voiture dans les parages. Alors ils regardent la photo de plus près. Et découvrent un perroquet. Pas de doute, c’est lui le coupable. Et sa performance est remarquable: 43 km/h au lieu des 30 autorisés. On passera sur le délit de fuite.