Comment sauter d’un train lancé à pleine vitesse?
Mais jusqu’où iront les contrôleurs pour toucher leur prime d’objectif? Alors que vous finissez tranquillement votre Paris-toulouse sur le toit du TGV, voilà qu’un gros bonhomme coiffé d’une casquette ridicule déboule à l’horizon, avec la ferme intention de contrôler votre titre de transport. Mince, que faire? Rester planté là et bredouiller que vous n’avez pas eu le temps d’imprimer votre e-billet? Payer l’amende? Ni l’un ni l’autre! Avec panache, vous allez sauter et laisser ce contrôleur en carafe! Dans un premier temps, déplacez-vous donc vers la dernière voiture du train. Puis, attendez que ce dernier entre dans une courbe et ralentisse. C’est bon? Alors sautez, mais pas n’importe comment: à la perpendiculaire du mouvement du train, de façon à ce que celui-ci ne vous ramène pas mécaniquement vers les rails. Une fois en l’air, savourez ces quelques instants de quiétude. Et profitez-en également pour prier que la surface sur laquelle vous allez vous échouer soit favorable et débarrassée, par exemple, de cailloux tranchants. C’est la clé de votre survie. En effet, si vous sautez d’un train roulant à 100 km/h, vous atterrirez à une vitesse quasi identique (seule la résistance de l’air la fera légèrement baisser), et le choc sera violent. Pour minimiser ses effets, protégez votre tête avec vos bras et faites en sorte d’être le plus allongé possible au moment de toucher le sol, afin que le choc soit réparti sur toute la longueur de votre corps. Pour encore diminuer la violence de l’impact, n’hésitez pas non plus à rouler sur vous-même à l’atterrissage. Toujours vivant? Oui! Alors, accordez-vous un petit plaisir: montrez à ce pauvre contrôleur où il peut se carrer son amende! Et sa prime! Ah ah!