Chasse à l’homme
Parce qu’une balle perdue est parfois si vite arrivée.
2015. En Gironde, le fameux Club d’utilisation sportive de chien d’arrêt (CUSCA) organise un concours de chasse afin d’entraîner ses molosses à la traque du faisan. Visant le gibier s’envolant après avoir été débusqué par un chien, un chasseur blesse au cuir chevelu le propriétaire de ce dernier, un quadragénaire originaire de Dordogne, dont la tête dépassait de la butte. Heureusement, rien de trop grave.
2016. Cet après-midi d’octobre, en Hauteloire, le cervidé a la peau dure. Résultat, au cours d’une partie de chasse, une balle ricoche sur un cerf et atteint un autre chasseur. Blessé à la joue, celui-ci s’en sortira indemne. Mais retiendra la leçon: à la chasse, mieux vaut ne pas quitter sa place!
2016. Drôle d’histoire à Sos, dans le Lot-et-garonne. Un homme appelle les pompiers pour sa belle-soeur, mal en point. Mais lorsqu’il leur ouvre la porte, un fusil de chasse chargé, qui traînait entre la fenêtre et le rideau, tombe au sol. Le coup part et atteint l’artère fémorale d’une femme de 72 ans présente sur les lieux. Heureusement, les pompiers étaient là pour secourir la dame blessée.
2017. Alors qu’il chasse le sanglier en Dordogne sur un domaine privé, un jeune homme est blessé à la cuisse par une flèche. Une flèche? Tout à fait. L’accident a en effet lieu lors d’une partie de chasse silencieuse, à l’arc. Bonne nouvelle: la blessure s’avérera superficielle. Mais quand même, quel drôle de concept!