SOVIETS SUPRÊMES
Comme Elena Vavilova, elles vivaient aux ÉtatsUnis, mais travaillaient pour le Kremlin.
Margarita Konenkova 1945
Souvent connue pour avoir été “le dernier amour d’albert Einstein”, Margarita Konenkova fut surtout une espionne russe chargée de se rapprocher du programme nucléaire américain, d’où sa proximité avec Einstein et Robert Oppenheimer. En 1945, elle organise même une rencontre entre Einstein et un agent russe. Mais au début de la guerre froide, Margarita et son mari, un sculpteur soviétique, sont priés de quitter le territoire américain.
Anna Chapman 2010
La sulfureuse Anna Chapman, parfois surnommée “la nouvelle Mata Hari”, a fait partie de l’échange qui a renvoyé Elena et son mari chez eux. En 2012, un agent du FBI révélera que les arrestations de 2010 auraient été provoquées par la mission, presque réussie, de Chapman, chargée de séduire un membre du cabinet de Barack Obama pour lui soutirer des informations. Depuis son retour en Russie, Anna est devenue une star des médias et mannequin à ses heures.
Maria Butina 2018
Seule espionne russe à avoir été reconnue coupable d’infiltration dans la campagne présidentielle de 2016 aux États-unis, Maria Butina était arrivée avec un visa étudiant en 2015, puis avait infiltré la National Rifle Association (NRA), le lobby des armes, dans le but de “promouvoir les intérêts de la Russie”. Maria a également eu une aventure avec Patrick Byrne, un homme d’affaires américain, qui a dû démissionner à la suite de ces révélations. Après avoir plaidé coupable “d’espionnage léger” et coopéré avec la justice, elle a écopé de 18 mois de prison.