Comment aller à la piscine en temps de Covid?
Parmi tous les plaisirs coquins de l’été, la piscine est sans doute l’un des plus osés en temps de Covid –bien plus que la pétanque. Au bord de la piscine de l’hôtel Armenonville de Nice, les transats sont placés à distances raisonnables. Ils sont nettoyés chaque soir, et les draps de bain sont individuels. En revanche, on laisse le masque dans le sac. “Il n’a absolument aucune utilité lorsqu’on est dans l’eau”, assure Yamina Rehailia, gérante de l’établissement. Un masque imperméable? C’est l’asphyxie assurée. Et puis, “le virus ne survit pas dans l’eau, grâce au chlore”, révèle-t-elle. Pour ceux qui ont choisi de prendre des cours de natation dans les eaux d’une piscine municipale, la prudence reste de mise. “Les leçons se font par groupes de huit et en dehors des heures d’ouverture. C’est notre fonctionnement habituel, mais c’est très pratique en temps de Covid”, explique Emmanuel Bocquet, responsable de la piscine Paul-asseman à Dunkerque. Cette année, quand même, les élèves sont répartis dans plusieurs couloirs et les professeurs sont équipés d’un masque ou d’une visière. Et pour entrer dans le bassin, douche obligatoire pour tout le monde, bien sûr. “Le savonnage est exigé d’habitude, mais pas forcément toujours appliqué”, confie Bocquet. Les fêtards qui compteraient participer à une pool party –peu conseillé en ce moment de retour en force du coronavirus– doivent savoir que “c’est le bordel, sourit Jean Boursin, du collectif Le Grand Bain, qui organise des afterworks à Saint-malo. Mais nous imposons un sens de circulation pour entrer et sortir”. Pour limiter les allées et venues autour du bassin, pas de bar, les commandes sont prises directement aux tables. Quant au masque, il n’est pas imposé pour aller barboter en musique: “Un masque et un tuba, à la limite!”, sourit Boursin. En revanche, les règles de distanciation doivent être respectées, si vous ne voulez pas transformer cette pool party en cluster.