Le peignoir en dit long
… sur l’homme qui est en dessous, sa vie, sa vision du monde et ses goûts.
… sur celui qui est en dessous
Moi, président des États-unis, je ne porte jamais de peignoir. » Coupez. On la refait ? Début février, le New York Times publie un article dans lequel est décrit un Donald Trump très seul à la Maison Blanche – femme et fils étant restés à New York –, qui quitte son costume de président vers les 18 h 30 pour enfiler un peignoir et regarder la télé. Un « Potus fun fact » qui n’a pas été du goût de l’administration Trump, dont le porteparole Sean Spicer a mis un point d’honneur à démentir cette rumeur qui veut que le président soit une grosse larve feignasse qui se laisse aller. Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes : « Je ne crois pas que le président possède un peignoir et il est clair qu’il n’en porte pas.» Il n’en fallait pas plus pour que, sur les réseaux sociaux, se fomente un Peignoir Gate, photos de The Donald en robe de chambre à l’appui, et qu’un compte Twitter baptisé Potus’ Bathrobe – qui donne la parole au peignoir du 45e président des États-unis – soit créé. Pour démontrer davantage l’absurdité de ce « fait alternatif », un reportage télé de l’émission américaine Inside Edition a refait surface sur le Web, montrant, grâce à une lampe UV, l’hygiène douteuse des draps et des peignoirs du Trump International Hotel de Washington. Comme l’habit pour le moine, le peignoir ferait-il l’homme ? Décryptage sans plis.