Stylist

MUCH INFORMATIO­N TOO

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LE BRUN POWERFUL

La faute à qui : Brooke Shields. Pourquoi ça revient : sur les shows Chloé et Balmain, les make-up artists Aaron de Mey et Tom Pecheux ont troqué le khôl noir pour une mine brune. Sinon dans la vraie vie, on fait comment : c’est comme vous voulez mais on vous conseille de réserver l’aplat hyper-bold pour votre prochaine Concrete. Pour tous les jours, dégradez un fard ou un crayon gras au ras des cils inférieurs. Choisissez un vrai ton chocolat. Trop chaud, le brun fait ressortir les rougeurs, trop cendré, il marque les cernes.

LE DRAPING

La faute à qui : Debbie Harry mais surtout le make-up artist Way Bandy qui a popularisé la technique back in the day. Pourquoi ça revient : parce que ce blush statement a squatté les cabines de Brandon Maxwell, Adam Selman, Fenty x Puma, Kenzo (liste non exhaustive). Sinon dans la vraie vie, on fait comment : sur un teint nickel, souriez et diffusez un blush ou un fard shimmer corail ou bronze au gros pinceau, du bombé des pommettes jusque sur le haut des tempes, en englobant le coin externe de l’oeil et l’arcade sourcilièr­e.

L’ONGLE STARLIGHT

La faute à qui : Florence Griffithjo­yner, athlète aux quatre médailles d’or, aux deux records du monde et aux ongles pimpés comme un matin de Noël. Jem et les Hologramme­s, vous avez aussi une part de responsabi­lité dans cette histoire. Pourquoi ça revient : les mani holographi­ques ont fait leur come-back chez 3.1 Phillip Lim, Manish Arora et Michael Costello. Sinon dans la vraie vie, on fait comment : chez Manish Arora, la nail artist Marian Newman a superposé d’épaisses couches de paillettes dans du topcoat très épais. Honnêtemen­t, c’est compliqué d’obtenir un rendu clean. Appliquez plutôt une couche de vernis métallisé, puis une autre de laque transparen­te colorée ou infusée de nacres pour créer un chrome à reflets.

LES PAILLETTES

La faute à qui : Cyndi Lauper. Pourquoi ça revient : les glitters ont fait de la résistance chez Fendi (sur la bouche), Shiatzy Chen (sous les yeux), DKNY (sur la bouche), Giamba (un peu n’importe où). Sinon dans la vraie vie, on fait comment : oubliez le rose trop cheesy et optez pour des pigments holographi­ques (argentés avec des reflets rosés, par exemple) et des placements inattendus : un point sous l’oeil plutôt qu’un trait au ras des cils, une bouche qui crépite sur un visage nu. Appliquez-les avec un Coton-tige imbibé de base grasse, comme de l’homéoplasm­ine.

LA COULEUR SYNTHÉTIQU­E

La faute à qui : Grace Jones et le clip Rio de Duran Duran. Pourquoi ça revient : les couleurs Prisunic se sont incrustées sur les yeux chez Salvatore Ferragamo, sur l’oreille chez Proenza Schouler, sur les tempes chez Max Mara. Sinon dans la vraie vie, on fait comment : partez du principe que la couleur est là pour illuminer plus que sculpter : un twin-set de crayon et de mascara jaune et orange, un liner dans le creux de la paupière, un halo de fard délayé au pinceau, un gloss pigmenté sur les lèvres…

LE HALE SHIMMER

La faute à qui : Olivia Newton-john période Physical qui se prend une bonne suée sans transpirer. Pourquoi ça revient : un coup de chaud/ coup de frais repéré chez Marni. Sinon dans la vraie vie, on fait comment : pour un fini tout juste dewy, massez le visage avec un primer bourré de nacres. Mouillez le teint avec une poudre perle ou or froid sur les volumes. Rafraîchis­sez-le avec des pigments roses nacrés sur les pommettes. Ajoutez un peu de gloss transparen­t sur les paupières, le bombé des pommettes et la bouche.

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