GRINDR MAIS PAS QUEUE
L’appli de rencontres gay aux 4 millions d’utilisateurs créée en 2009 par Joel Simkhai étend son empire au-delà des plans cul. Trois raisons pour lesquelles il va falloir vous initier à l’univers Grindr…
Parce qu’il n’y a pas que la pêche et l’aubergine Si on avait déjà détourné les émoji en langage cul ( + + ), Grindr va un step plus loin en lançant ses Gaymoji. Plus de 500 pictogrammes qui manquaient vraiment : un lit superposé avec un mec allongé en bas ou en haut pour signifier si vous êtes top (actif) ou bottom (passif) ; et des aubergines et pêches de toutes les couleurs #diversité.
Parce qu’il vous permet d’être front row En 2016, Grindr créait sa ligne de sportswear pour hommes qui sentaient bon la sueur et le sexe. La même année, l’appli livestreamait le show de J.w.anderson, uniquement visible par ses abonnés. Un bon coup de com pour s’octroyer une fashion cred’ et pour caresser ses utilisateurs dans le sens du poil, à l’heure où l’appli Tinder s’est fait démasquer avec Select, son option réservée aux riches et beaux.
Parce qu’il devient « global » Fin mars, Grindr a lancé le média Into : témoignages, portraits, interviews, billets d’humeur, etc. Ce magazine en ligne LGBTQ est le parfait mash-up entre la culture underground décryptée par Dazed & Confused et les listes Lol de Buzzfeed (cf. « Les 10 Pokémon les plus gays »). Une réponse directe au mag digital Unicorn Booty de son concurrent Hornet, mais surtout une pierre de plus à l’édifice Grindr qui, souligne le site The Verge, tend à devenir une « marque lifestyle ». Emoji Grindr, gratuit sur IOS et Android ; Into sur grindr.com