Peggy Szkudlarek
Programmatrice de Sinny et Ooko et du festival PØLAR
Fille d’une assistante médicale et d’un guitariste psyché, elle a passé son enfance dans les festivals. Après s’être essayée au piano, au saxo et à la guitare, elle a été bassiste dans un groupe de rock. « À Chaumont, j’ai appris la programmation, l’organisation d’un festival, j’ai fait jouer les Rita Mitsouko sur la place de la mairie et organisé dans la ville un spectacle pyrotechnique pour le passage à l’an .» Fan de musique de films, elle a créé le BÉO Festival et les Ciné Party en présence de réalisateurs comme David Lynch, Michel Gondry, Jacques Audiard, et programmé des concerts comme le Twin Peaks Live au Festival de Cannes. En plus de superviser la programmation de ces adresses trendy, elle booke les prodiges de l’électro chez Dif Productions (pour Decibels prod et le label Infiné) : les prochains live de Carl Craig, Chloé, Deena Abdelwahed, ou encore Rone à Rock en Seine… Elle a commencé à travailler à ans comme chroniqueuse culturelle du supplément week-end du Journal de Saôneet-loire : «J’avais carte blanche pour couvrir les concerts de Lyon à Dijon ! » Elle ne se déplace jamais sans sa playlist et… sa boule à facettes : « Dès que j’arrive dans un endroit (backstage, chez des amis…), j’éteins tout et crée une ambiance cosy, quelle que soit l’heure, et de manière très impolie ! » «un des fondateurs du Glazart, Stéphane Vatinel, m’a fait confiance et on ne s’est plus quittés professionnellement. Au-delà de mon CV, ce qui a compté, c’est qu’il n’y avait que des Bourguignons dans l’équipe. Une mafia mâconnaise aimant recevoir avec du bon vin pas cher. » «Tiré du glossaire d’orange mécanique d’anthony Burgess, Sinny & Ooko signifie “l’oreille et le cinéma”, ça nous correspond bien.» « On propose, avec Air d’islande, un voyage de dix jours dans le Nord en plein Paris : massages suédois, jeux de mölkky, dîner de chef à l’institut finlandais, marché norvégien au Pavillon des Canaux, films à la Gaîté-lyrique, concerts à la Maison du Danemark, au Point Éphémère…» Elle a installé pour trois mois un sauna sur le toit de la Machine du Moulin Rouge : « J’ai découvert le bien-être du sauna dans les pays nordiques. On s’y repose, rigole, boit un coup en maillot. J’adore le bois. Le but de ma vie est d’en fabriquer un chez moi. »