Stylist

FAUT-IL PLONGER TÊTE BAISSÉE À MOLITOR ?

-

La piscine panoptique du 16e, devenue hôtel en 2014, ouvre sa galerie d’art et son rooftop. Visite des lieux de 15 000 m2 avec Yael Haim, responsabl­e de la com’.

LA PREMIÈRE CHOSE QUI SAUTE AUX YEUX EN ENTRANT DANS LE LOBBY, C’EST CETTE VOITURE RECOUVERTE DE GRAFFITI…

C’est Jonone qui en est l’auteur. Des oeuvres de street artists sont disséminée­s dans tout l’hôtel : Kashink, Blek le rat, Vhils… Certains ont participé à la free party de 2001 et ont même tagué le fond de la piscine à l’époque où le lieu était à l’abandon. Le street art fait partie de notre ADN, c’est pourquoi nous avons ouvert la Villa Molitor : une galerie d’art de 150 m2 supervisée par la galeriste Magda Danysz.

LE JAUNE QUI HABILLE LES MURS DÉNOTE AVEC LE SURNOM DU LIEU QUI EST « LE PAQUEBOT BLANC »…

Cette couleur fait encore débat, pourtant lorsqu’on a débuté les travaux, on a gratté les murs et découvert ce jaune rayonnant. Nous voulions que le lieu combine ses deux héritages : street art et Art Déco. C’est ici, qu’en 1946, est apparu pour la première fois le Bikini. Notre petite terrasse surélevée pour boire un verre, nous avons décidé de garder son surnom qui est « l’espace Bikini » – le seul endroit à Molitor où il était possible de faire du topless à l’époque.

ICI, ON NE VIENT DONC PAS QUE POUR BOIRE LA TASSE ?

Il est clair que tout le lieu se concentre autour de la piscine. Mais nous avons aussi un studio de yoga, une salle de sport, un restaurant-bar et nous ouvrons, dès mai, notre rooftop sur lequel nous allons peut-être installer un terrain de pétanque. Molitor, chambre classique à partir de 250 € la nuit en basse saison, 13, rue Nungesser-et-coli, Paris-16e, mltr.fr

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France