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FILM MEURS UN AUTRE JOUR

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Dans les films d’horreur également, la peur change de camp : enfin un slasher où la victime est aussi immortelle que le tueur fou.

Depuis Scream, on connaît les règles à respecter pour survivre à un film d’horreur : « No alcohol, no sex. » Facile, et pourtant intenable sur le territoire riche en tentations d’un campus américain. Le matin de ses 21 ans, Tree se réveille justement dans le lit d’un inconnu, assommée par une gueule de bois qui ne laisse aucun doute sur ses excès de la veille. La suite, vous la connaissez : une promenade solitaire, une ruelle glauque, un homme masqué, un couteau, couic. Or, surprise : voilà que la jeune étudiante se réveille exactement dans les mêmes circonstan­ces que la veille, façon Bill Murray dans Un jour sans fin. Pas de serial killer donc, mais une serial victim, coincée dans la pire journée de sa vie pour y élucider son propre meurtre. Dernier poulain de l’écurie Blumhouse (Paranormal Activity, Get Out), Happy Birthdead explore ce pitch malin pour manger à tous les râteliers du cinéma teenage, tour à tour slasher à sensations fortes, comédie romantique, coming-ofage movie. C’est comme d’habitude avec Blumhouse une bonne petite surprise – de quoi rafraîchir les spectateur­s violentés par la huitième resucée de Saw (en salles depuis deux semaines) et les lourdeurs outrancièr­es du torture porn. LO.B. Happy Birthdead de Christophe­r Landon avec Jessica Rothe. Durée : 1 h 37.

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