UN TRENDSETTER
De plus en plus d’outils sont désormais capables de travailler sur les tendances vestimentaires. Une info à prendre en compte quand on sait qu’un abonnement à un bureau de tendance classique comme WGSN peut coûter dans les 50000 dollars par an.
Comment ça marche? «L’intelligence artificielle analyse tout un tas de données allant des vidéos, aux sites de e-commerce en passant par les posts sur les réseaux sociaux et le comportement des consommateurs (clics, recherches). Ce qui lui permet de déceler les tendances (couleurs, matières, coupes) voire de les anticiper, explique Ganesh Subramanian, co-fondateur de Stylumia, un outil d’intelligence artificielle pour les professionnels de la mode. Ensuite, toutes ces infos sont synthétisées et envoyées aux clients (marques de mode, retailers, fabricants) qui, du coup, peuvent savoir quel est le bon moment pour adopter telle ou telle tendance.»
Son moodboard: L’I.A. version trendsetter trouve son inspiration dans un flow d’images aussi fourni que le flux instagram de Kylie Jenner. Chez Edited par exemple, une société d’analyse de données spécialisée dans la mode, l’outil se fait son avis en disséquant une banque de données de 60 millions de produits mode, collectés depuis les retailers et les marques dans plus de 30 pays et plus de 35 langues.
Vous êtes la cible si: vous n’arrivez pas à associer plus de trois images qui se ressemblent et que vous n’avez toujours rien compris au concept de brouillement des saisons (oui, cet hiver, faudra avoir les épaules dénudées).