PAS L’TIME
Trois fois où le changement d’heure a failli tout faire péter.
1942 AUX ÉTATS-UNIS
Alors que le président Roosevelt a établi une heure unique sur tout le territoire (la wartime), la fin de la seconde guerre mondiale signifie aussi que chaque État peut retourner à son heure. Résultat, un énorme bordel sur les horaires de chemin de fer qui ont mis une vingtaine d’années à s’en remettre. D’ailleurs, les compagnies américaines ne proposent pas de train la nuit des changements d’heure. Mauvais souvenir.
2017 AU PÉAGE DE VALENCE NORD
Pas de bol pour la dizaine d’automobilistes qui a voulu passer par le péage Vinci de Valence Nord entre 2 et 3 h lors du dernier passage à l’heure d’hiver. En voulant continuer leur route sur l’a7, ils sont restés bloqués pendant 45 min à attendre qu’on vienne leur ouvrir. Tout ça à cause d’un ticket de péage rendu invalide par le changement d’heure. Pire que le bug de l’an 2000.
1965 À MINNEAPOLIS ET SAINT PAUL
Pendant des années, les villes « jumelles » de Minneapolis et Saint Paul, si proches qu’elles ne forment qu’une seule métropole, n’ont pas voulu se mettre d’accord sur le jour du changement d’heure. Résultat, Minneapolis était calée une heure plus tôt que Saint Paul. Heureusement, en 1966, le Congrès a voté The Uniform Time Act, établissant quatre fuseaux horaires sur le continent.