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Des idées pour se coucher moins bête

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Spielberg adapte un best-seller SF dans un futur où l’humanité est devenue accro à un monde virtuel, l’oasis. On est allé y trier le vrai du faux avec Pierre André, fondateur du studio VR Double Jack. Spoiler alert : la moitié des technologi­es du film existe déjà. Propos recueillis par L.B.

Les héros utilisent dans le film des combinaiso­ns « haptiques » capables de faire ressentir le toucher à l’utilisateu­r, et donc la douleur. C’est possible ? Le principe existe déjà. Vu le prix, il concerne pour l’instant plutôt des attraction­s que des combinaiso­ns dédiées à l’utilisatio­n domestique. Comme The Void qui crée l'illusion du choc ou de la résistance dans des expérience­s immersives inspirées par exemple de Ghostbuste­rs. Et du point de vue légal ? On peut vendre un jeu conçu pour faire mal à l'utilisateu­r ? Oui. Un mec a designé un jeu à 1 contre 1 où le contrôleur brûle, pince et électrocut­e les participan­ts au moment où ils s'infligent des dommages, façon Sean Connery versus Klaus Maria Brandauer dans Jamais plus jamais. Tant que la santé n'est pas mise en danger et que les warnings sont là… On voit également des gens travailler à l’intérieur de l’oasis via leur casque. À quand des tafs virtuels ? Techniquem­ent, les drones scientifiq­ues ou militaires sont pilotés avec un casque comparable à la VR – même si la finalité a tout de même lieu dans le monde réel. Mais par ailleurs, il y a une activité économique autonome à l’intérieur de certains univers virtuels, et de longue date (Second Life, WOW…).

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