La mascotte facepalm

Sous le costume, le scandale

Àmoins d’être tombé.e dans un des trous noirs étudiés par feu Stephen Hawking, l’aventure de la Coupe du Monde 2018 en Russie commence maintenant (aujourd’hui, très précisément) avec pour digne représentant le loup Zabivaka (« celui qui marque »), la mascotte officielle de ce Mondial. Un outil de communication généralement bien ficelé et rôdé à fort potentiel mercantile (par ici les produits dérivés). Sauf que parfois, le karma n’est pas en faveur des mascottes, qui doivent faire face à un shitstorm qu’elles n’avaient pas vu venir, rendant leur costume trop lourd à porter (en plus, ça gratte). C’est le cas de la caricaturale mascotte Chief Wahoo (un visage rouge au sourire teubê et plume sur la tête) de l’équipe de base-ball les Cleveland Indians qui, face à la pression de la campagne virale #Notyourmascot, a annoncé début 2018 qu’elle n’aura plus le droit de cité sur le terrain en 2019. Petite victoire, car les produits dérivés sont encore en vente et l’équipe ne compte pas changer de nom. Tout ça arrivant alors que la première étude sur la « représentation de genre et de race chez les mascottes de marques américaines » révélait en mai dernier que la majorité d’entre elles cristallisent encore des clichés racistes et sexistes. La mascotte est souvent le bouc émissaire tout désigné d’un scandale plus ou moins conséquent – surtout si à l’origine c’était pour défendre une bonne cause. En voici dix piochées dans la pop culture et sur les terrains IRL qui en ont pris pour leur grade et connu la disgrâce.