MY COUSIN RACHEL
Activiste, auteure et entrepreneuse, l’américaine Rachel Cargle milite pour une lutte féministe moins blanche.
EAST COAST
Jeune épouse au foyer dans un bled de l’ohio, Rachel décide un jour de tout plaquer et de déménager à New York, où elle découvre sa bisexualité. Elle y fonde en 2014 The Loveland Group, une entreprise multitâche (constituée, entre autres, d’une agence de baby-sitters et d’un collectif de speakers féminins) s’étant fixée pour mission « d’employer les femmes au maximum de leurs capacités et de promouvoir la justice économique. »
FOLLE ALLIÉE
C’est l’élection de Trump qu m ar qu e le dé ut desso n engagement public. Alors qu’elle assiste à la Women’s March de 2017, une photo d’elle avec un panneau appelant à un féminisme représentatif de toutes les femmes (qu’importe leur origine, sexualité, religion…) devient virale. Elle profite de cet élan pour sortir le guide How to Be an Ally to Black Women, pour encourager les femmes blanches à s’engager dans un féminisme intersectionnel.
ROAD TRIP
Étudiante en anthropologie à Columbia, Rachel est actuellement en tournée aux US pour présenter Unpacking White Feminism, une conférence qui explore le féminisme et son histoire à travers le prisme de la race, pour sensibiliser aux problèmes internes au mouvement: «La communauté blanche peine à se battre contre ce qui fait d’elle une complice dans notre société suprémaciste car elle ne réalise pas les avantages dont elle bénéficie juste du fait d’être blanc.»