AFFICHISTE
Cette semaine sort un documentaire de Laurent Delahousse sur Jean d’ormesson et pourtant, ce n’est que le deuxième film le plus pété de la semaine. Pourquoi ? Parce que Ma mère est folle est le premier. Par T.R.
1 On aime bien les road movies U.S. mais en France, ça sent toujours moins Thelma et Louise que Catherine et Liliane.
Indice d’envie : 6 %
On n’est pas carrossiers, mais on dirait bien qu’on a troqué la Chevrolet Impala contre un Renault Captur orange métallisé, et probablement les grands espaces du vieil Ouest contre la campagne sarthoise.
2 Oui, c’est bien Vianney, qui joue ici pour la première fois au cinéma (et si vous vouliez d’autres friandises de casting, figurez-vous qu’en petit, sous le titre, il est écrit Arielle Dombasle). Indice d’envie : 4 %
Non seulement on n’a pas envie, mais on rechigne à se moquer de peur de le voir s’ajouter à la grosse tendance des César du meilleur espoir décernés à des vedettes musicales (Louane en 2015, Camélia Jordana en 2018). 3 Ce fond rouge, ce blond peroxydé, ces jambes croisées… on est passé à côté du moment où Fanny Ardant s’est ajoutée à la liste d’actrices à la retraite reconverties en chanteuses de jazz pour rayon culture du Leclerc, mais comme on n’avait rien vu avec elle depuis Huit femmes, on a peut-être raté pas mal d’étapes de l’histoire.
Indice d’envie : 12 %
On entend presque déjà sa « voix feutrée » et son interview chez Laurent Delahousse (décidément, il est partout !).
INDICE TOTAL :
Même les pires affiches de théâtre privé du métro ne nous font pas autant hurler « rien ne va ! », mais bon, si Laurent Delahousse nous demande gentiment, peut-être qu’on acceptera de l’y accompagner.
Ma mère est folle de Diane Kurys 1 h 35.