MI-RÒ, MI-ROBOT
Les hôte.sse.s de caisses ne sont plus les seul.e.s à perdre leur boulot : dans le monde de l’art, l’intelligence artificielle prend une place de plus en plus importante, et va jusqu’à remplacer les artistes.
AI-DA Projet du galeriste Aidan Meller (et fabriqué par Engineered Arts, une entreprise britannique spécialisée dans la robotique), Ai-da est ce qui se rapproche le plus du robot-peintre. Le principe : un androïde d’apparence féminine à même de vous tirer le portrait grâce à la technologie placée dans ses (faux) yeux, et reliée au bras qui tient un crayon. Première expo : en mai, à l’université d’oxford. REPAINT Fin 2018, le laboratoire de recherche en intelligence artificielle du MIT a mis au point un système capable de reproduire un tableau plus fidèlement que n’importe quelle autre technique, en alliant le deep-learning à l’impression en 3D. En superposant les couches de couleur, Repaint est capable de mieux traduire les nuances de couleur, le relief, et pourrait servir aux musées soucieux de protéger les oeuvres originales.
MEMORIES OF PASSERSBY I Quatre mois après la première vente d’une oeuvre créée par IA (chez Christie’s, fin octobre), la maison Sotheby’s à NYC rejoint le mouvement. L’objet du désir : Memories of Passerby I, une installation conçue par un ingénieur allemand, qui parvient – de façon complètement indépendante – à projeter sur un écran des visages créés aléatoirement. Vente le 6 mars.